TUNIS – UNIVERSNEWS – Pionnière de l’industrie Pharmaceutique en Tunisie, la Société des Industries Pharmaceutiques de Tunisie SIPHAT a fait état d’une situation contrastée au cours du 2ème trimestre de cette année. En effet, malgré une hausse considérable au niveau de la production qui atteint presque le double de ce qu’a été fait au cours de la même période de l’année 2022, le chiffre d’affaires a baissé de 5%.
Dans son bilan financier portant sur les indicateurs d’activités relatifs au deuxième trimestre, le chiffre d’affaires du 2ème trimestre 2023 de la société a enregistré une baisse de 5% par rapport à celui du 2ème trimestre 2022, tandis que celui du 1er semestre 2023 a enregistré une hausse de 11% par rapport à celui du 1er semestre de 2022.
La production du 2ème trimestre 2023 a enregistré une hausse de 47% par rapport à celle du 2ème trimestre 2022, de même celle du 1er semestre 2023 a enregistré une hausse de 26% par rapport à celle du 1er semestre de 2022.
Quant à l’investissement, il est de 67 437 DT au cours du 1er semestre de l’année 2023.
L’endettement du 2ème trimestre 2023 a enregistré une hausse de 19% par rapport à celui du 2ème trimestre 2022, de même pour le 1er semestre 2023. Ce niveau d’endettement s’explique essentiellement par un compte-courant associés ouvert au nom de la PCT suite à l’opération de réduction du capital opérée au cours de l’exercice 2001 de 6 MDT, avec des intérêts de retard de paiement qui s’élèvent à 3,7 MDT et un crédit de financement de stocks de 4 MDT accordé depuis 2009 (diminution de ce crédit de 6 MDT à 4 MDT pendant l’année 2020) et renouvelable chaque année.
Cela s’explique également par une dette envers les organismes sociaux (CNRPS et CNAM) de 25,2 MDT, une dette envers l’administration fiscale de 6,1 MDT, un crédit de trésor avec les intérêts y afférents de 5,4 MDT, un crédit FADES de 4,6 MDT, des crédits à moyen terme de 7,1 MDT et un passif courant entre crédits fournisseurs et concours bancaires de l’ordre de 37,2 MDT.
Cette dette s’est accumulée depuis des années à cause du faible chiffre d’affaires réalisé qui sert à couvrir les salaires nets ainsi que quelques fournisseurs d’exploitation.
B.B.R.