- Recours massif à la force… Un citoyen décédé dans les affrontements ?
- Versions contradictoires : Asphyxie par le gaz lacrymogène selon les manifestants, crise cardiaque d’un habitant à 6 kms des lieux des incidents, selon le MI !!!
Après la diffusion sur les réseaux sociaux, d’une information selon laquelle, un citoyen serait décédé à Agareb, lors des affrontements avec la police, et qu’il serait décédé par asphyxie due au gaz lacrymogène, selon les manifestants, le ministère de l’Intérieur a fini par fournir son explication.
Selon cette version, l’homme décédé habite à six km des lieux où se sont déroulés les incidents et il aurait succombé, plutôt à une crise cardiaque. La police déplore un malheureux « concours de circonstances que les protestataires ont voulu mettre à profit pour leur cause » !
Qui croire ? La thèse des manifestants qui évoquent un recours massif à la force par les policiers ou celle du ministère de l’Intérieur qui rappelle, étrangement, des versions similaires en temps de répression musclée ?
Pour revenir aux faits, à noter que plusieurs centaines de jeunes résidant dans la ville d’Agareb, sont descendus dans les rues d’Agareb, dans la soirée du lundi 8 novembre 2021, pour protester contre la décision de rouvrir la décharge d’ordures d’El Guenna, dans les environs de leur localité.
Les protestataires ont bloqué les routes avec des pierres, et ont caillassé les voitures des policiers.
Des renforts de police sont arrivés sur place, et les agents ont utilisé du gaz lacrymogène dans une tentative de disperser les protestataires.
En effet, révoltés par cette décision prise par le gouvernement et exaspérés par la situation environnementale dramatique dans la ville, les habitants ont manifesté leur colère dans la rue.
Il faut dire que le gouvernement de Nejla Bouden, qui ne sait rien faire, jusqu’à présent, à part hocher la tête pour « valider tout ce que dit le président de la République, a échoué dans la gestion du dossier de cette décharge qu’on veut remettre en activité après plus de 40 jours d’une crise sans précédent.
Le ministère précise que la reprise de la déchèterie s’accompagnera de certaines mesures destinées à en atténuer les nuisances.
En tout état de cause, le gouvernement de Nejla Bouden, obéissant à la lettre aux consignes du chef de l’Etat, semble avoir lamentablement échoué à son premier test grandeur nature…
L’affaire est à suivre si l’on se tient au raisonnement de Kaïs Saïed qui continue à qualifier la crise des déchets d’artificielle, en grande partie et que « ceux qui l’ont créée finiront leur vie parmi les déchets dans la décharge de l’Histoire… ».
N.H