La technologie, notamment l’IA, le cloud et l’impression 3D, entre autres, a ouvert une fenêtre sur l’avenir permettant aux êtres humains d’innover afin de développer des solutions numériques aux problèmes quotidiens, tout en conduisant à des inventions qui révèlent des détails sur notre passé. Une technologie sophistiquée comme LiDAR a permis aux archéologues de repérer des ruines antiques dans des endroits reculés, tandis que la réalité virtuelle permet désormais aux passionnés d’histoire, de faire le tour des villes romaines du Moyen-Orient.
L’utilisation de l’apprentissage automatique a également conduit à la création de robots qui ressemblent de plus en plus à des êtres humains, avec une intelligence émotionnelle, des capacités cognitives et des traits du visage qui leur permettent d’exprimer des émotions. Prendre cette technologie et la combiner avec le remodelage 3D, a permis aux chercheurs de ressusciter un homme qui vivait sur les rives du Danube en Serbie, il y a 10 000 ans.
Les vestiges de l’individu ont été découverts par des archéologues, qui ont ensuite reconstruit son visage en 3D et utilisé la technologie Digital Ancient Human pour exprimer l’image de l’homme néolithique. Ils ont utilisé des études en anthropologie et ont également déterminé son régime alimentaire, avant de mesurer son âge via le cément dentaire. Ils ont aussi utilisé la tomographie par ordinateur pour comprendre son niveau d’activité physique.
L’étape suivante consistait à décoder la couleur de sa peau grâce au séquençage de l’ADN, ainsi que la tolérance au lactose et à l’activité musculaire. Un modèle biocinétique pour simuler ses gestes faciaux a ensuite été conçu. Tout cela a été utilisé pour créer une ostéobiographie de la personne, pour révéler plus de détails sur sa vie et pour donner de l’authenticité à son visage.
Les scientifiques ont collaboré avec des experts d’une société de jeux vidéo pour démontrer les résultats fascinants de la combinaison de différentes disciplines.