TUNIS – UNIVERSNEWSL’Institut Amadeus annonce la publication de la 12ème édition des Indices d’Attractivité et de Stabilité en Afrique, réalisée en partenariat avec Casablanca Finance City Authority (CFCA). La Tunisie se classe 9ème avec une note de 66,15, incluant 58,75 pour le potentiel et la dynamique du marché, 65,63 pour la qualité de la régulation, et 74,25 pour la productivité des facteurs.
Le « Top 10 » est dominé par des économies stables et dynamiques avec des environnements des affaires solides, bien que les composantes spécifiques varient selon les pays. Il s’agit du Maroc (1ᵉ), l’Afrique du Sud (2ᵉ), l’Égypte (3ᵉ), la Maurice (4ᵉ), et Botswana (5ᵉ) : Ces pays ont conservé leur position, ce qui montre une stabilité de leur attractivité économique. Le Maroc, en particulier, continue de bénéficier d’un environnement des affaires solide et d’une bonne qualité de régulation.
L’Afrique du Sud et l’Égypte, malgré leurs défis internes, demeurent attractifs grâce à leurs marchés vastes et diversifiés. Maurice et le Botswana restent des modèles de gouvernance et de stabilité dans leurs régions respectives.
Ces indices, reconnus comme des outils de références, offrent une vision comparative et dynamique des performances des pays africains en matière d’attractivité et de stabilité. Ils permettent d’évaluer les trajectoires de l’attractivité économique et de la stabilité multidimensionnelle des pays africains, en intégrant plus de 70 sous-indicateurs issus de données internationales, de statistiques nationales et d’analyses des experts de l’Institut Amadeus.
L’édition 2024 des Indices d’Attractivité et de Stabilité en Afrique met en lumière l’interdépendance essentielle entre la stabilité politique ou socio-économique et l’attractivité économique. De fait, la résilience des institutions, une gouvernance stable et efficace crée un climat de confiance favorable aux investissements, attirant les capitaux étrangers et stimulant la croissance inclusive. Inversement, les défis liés à l’instabilité politique, aux tensions régionales et à la dépendance aux ressources naturelles rappellent la fragilité de certaines économies africaines.