TUNIS – UNIVERSNEWS La Tunisie dispose-t-elle, vraiment, d’un transport en commun ? Nombreux sont ceux qui en doutent, surtout que la grogne ne cesse de s’amplifier chez le commun des mortels qui souffre le martyre, pour arriver à l’heure au travail ou à l’école et qui est, souvent, obligé de se rabattre sur le transport privé qui est, d’un côté, au-dessus de se moyens, et de l’autre, aussi irrégulier que le public.
Il suffit de voir les personnes agglutinés dans les stations de bus ou de métro, aux heures de pointe, et qui s’arment malgré eux d’une grande patiente, pour dire que les responsables de ce secteur ne se rendent pas compte des souffrances des citoyens.
Et pour cause, près de la moitié du parc de la Société des Transports de Tunis (TRANSTU) est en panne et inutilisable, puisque les rames et les bus deviennent vétustes après 30 ans d’exploitation, selon le directeur central de la TRANSTU, Chokri Ben Ghannem.
Le responsable a fait savoir que la société est en train de mettre en place des projets de renouvellement et de réparation des rames de métros, notamment celles de la ligne Tunis marine (Tunis-La Goulette-La Marsa)
Ces projets devraient être concrétisés dans le cadre de partenariats avec l’Allemagne, afin de tirer profit de ses expériences dans le domaine du Transport ferroviaire.
Toutefois, l’actualité fait pleurer, même les plus endurcis, avec des navettes irrégulières, des bus et des métros qui tombent en panne, à tout moment, et d’une manière imprévisible. Cela recommande, en premier lieu de faire travailler ces dizaines de milliers de techniciens qui sont payés pour ne rien faire, de dévoiler ceux qui sont les responsables de la corruption et de cette mauvaise gestion du matériel roulant, et de mettre en place, surtout, des navettes, selon une étude qui donne une image exacte des besoins de chaque zone… Et, là, personne ne demande de miracles, parce que c’est faisable !!
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