Le ministère du Transport a annoncé, avoir décidé d’interdire aux avions B737-900 Max et B737-800 Max de survoler l’espace aérien tunisien et d’atterrir dans les aéroports tunisiens ouverts au trafic aérien public.
Cette décision intervient suite à l’accident survenu, dimanche 10 mars 2019, lorsqu’un 737 MAX d’Ethiopian Airlines s’est écrasé près d’Addis Abeba, faisant 157 morts. Un Tunisien figure parmi les victimes, à savoir Karim Saafi, un activiste de la société civile opérant en Afrique et en Europe.
Le département du Transport précise que la flotte nationale exploitée par les compagnies aériennes tunisiennes ne comporte aucun avion de ce type.
En cinq mois, cette nouvelle génération de moyen-courriers du constructeur américain Boeing a connu deux accidents fatals. Ceci a déclenché une vague d’interdiction de vol dans la plupart des régions du monde : après la Chine et l’Indonésie lundi 11 courant, les espaces aériens de l’Union européenne, du Royaume-Uni, des Emirats Arabes Unis, du sultanat d’Oman, de l’Inde, de la Malaisie, de Singapour, de Corée du Sud, de Mongolie, de l’Australie, de la Nouvelle Zélande et de Fidji ont été fermés à cet avion.