TUNIS – UNIVERSNEWS (Monde) – Les médias égyptiens et arabes viennent de révéler que la Turquie a l’intention de prendre une décision visant à retirer la citoyenneté de Mahmoud Hussein, guide par intérim des Frères musulmans égyptiens et résidant à Istanbul.
La décision turque de retirer la nationalité du guide de la « confrérie islamiste » intervient après que le président turc Recep Tayyip Erdogan s’est rendu en Egypte, mercredi dernier, pour la première fois après plus de 11 ans, et a signé des accords et des mémorandums d’accord avec le président égyptien. Ils ont, également, décidé de reconfigurer les réunions du Conseil de coopération stratégique de haut niveau entre… les deux pays.
Le site Internet « Arabiya.net » a révélé que certaines sources ont rapporté que Mahmoud Hussein, le guide par intérim, a appris que sa nationalité lui avait été ôtée et que son passeport personnel avait été retiré au cours des derniers jours. Dans le même temps, les autorités turques n’ont pas expliqué la raison du retrait de la nationalité et lui ont demandé de désigner un avocat pour communiquer avec les responsables et connaître la véritable raison.
Selon les mêmes sources, Hussein a vendu un appartement qu’il possédait à Istanbul et étudie actuellement avec les responsables de la confrérie islamiste sa position s’il doit rester pour résoudre le problème avec les autorités turques ou chercher un autre pays où résider.
Après la visite d’Erdogan en Égypte, les dirigeants des Frères musulmans ont commencé à quitter le territoire turc, et d’autres éléments ont été harcelés et leurs activités sur les réseaux sociaux ont été restreintes, selon Al Arabiya.net.
Après avoir officiellement annoncé le rétablissement des relations entre l’Égypte et la Turquie et élevé leurs relations diplomatiques au rang d’ambassadeurs, la Turquie a imposé de nouvelles restrictions aux activités de la Confrérie et de ses membres résidant sur le territoire turc.
Les autorités turques ont lancé une campagne de descentes à grande échelle contre les membres des Frères musulmans résidant dans le pays, arrêtant ceux qui n’ont aucune identité, résidence ou nationalité. Elles ont également demandé à deux membres du groupe, Musab Al-Samaliji et Islam Ashraf, de quitter son territoire.
La Turquie a également imposé de sévères restrictions aux membres du groupe et a exigé qu’ils ne publient aucune information offensante, aucun article de blog ou tweet critiquant le régime égyptien ou le président égyptien Abdelfattah Sissi, et a menacé ceux qui violeraient ses instructions de partir immédiatement et être expulsés du pays, selon Al Arabiya.
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