L’allocution prononcée au peuple, hier mardi 19 janvier 2021, par le chef du gouvernement Hichem Mechichi, a fait l’unanimité quant à son inutilité. Les premières réactions enregistrées dans ce sens l’ont été à travers la toile, plus précisément sur le réseau social Facebook.
Devenus champions des moqueries et des jeux de mots satiriques, les Tunisiennes et Tunisiens ont tourné en dérision cette allocution en mettant l’accent sur le fait qu’il n’a annoncé aucune décision et n’a fait aucune révélation sur les tenants et aboutissants des actes de casses et les éventuels « commanditaires »
Voici, par ailleurs, un échantillon, des critiques traduisant la surprise des citoyens, dans le sens négatif du terme, cela s’entend.
-« Celui qui nous a menacés, la dernière fois, a dû prendre l’avion et s’enfuir vers le Royaume d’Arabie Saoudite…Cette fois-ci, nous allons devoir fermer les aéroports…’
-Il est froid comme c’est le cas lors des nuits. Vraiment sans tripes… »
-« Hichem Mechichi ! Où il est ? Négatif, rentre chez toi… »
-« Analyse du discours du chef du gouvernement… Au fait, ça sert à rien !… »
-« Un discours fort et émouvant… Des infos font état de crises de pleurs dans les rangs des protestataires. Certains sont allés jusqu’à se rendre aux forces de l’ordre…D’autres ont rendu les effets volés chez la grande surface la plus touchée… »
-« Imagine quelqu’un en train de brûler un pneu et toi, tu lui dis : je t’en supplie, arrête-toi… »
-Pourquoi lis-tu ton allocution à partir d’un papier. Il aurait plus judicieux de la remettre à Ikbel Kalboussi. Il l’aurait lu avec plus d’élégance et plus de vivacité… »
Et on en passe des vertes et des pas mûres. Et encore une fois, une unanimité s’est dégagée : Comme il n’avait rien à dire de concret et d’utile, Mechichi aurait mieux fait de se taire.
Pour terminer, on s’interroge sur l’utilité de son entourage, plus particulièrement les membres de son cabinet et ses conseillers, comment ne lui ont-ils pas déconseillé cette sortie dans relief.
Faut-il rappeler, ici, que l’ancien président des Etats-Unis d’Amérique, Ronald Reagan, un simple acteur de cinéma, série B, avait pu gouverner la plus grande puissance mondiale grâce à… ses conseillers !
Noureddine HLAOUI