Pressentie pour le poste de représentante de la Tunisie auprès de la Banque Mondiale (BM), Lamia Ben Mime continue à occuper son poste actuel en tant que cheffe de cabinet du ministère du Développement, de l’Investissement et de la Coopération Internationale (MDCI) tout en chapeautant les négociations avec les bailleurs de fonds et les instances internationales, plus particulièrement, après la crise due au Coronavirus.
Il faut mentionner que Lamia Ben Mime est détentrice d’une maîtrise de l’Institut des hautes études commerciales de Carthage et diplômée du cycle supérieur de l’école Nationale d’Administration, major de sa promotion et détentrice du prix du président de la République.
Lamia Ben Mime a rejoint la Cour des comptes en 2004 en tant que Juge, où elle avait été chargée de mission de contrôle, de surveillance et d’évaluation des plus grandes institutions publiques en plus de l’évaluation des politiques publiques dans plusieurs secteurs économiques tels le commerce, l’industrie, les services, les finances et les banques.
Réputée comme privilégiant le travail d’équipe et l’écoute des autres, Lamia Ben Mime a, à son actif, plusieurs acquis dont notamment le décret 41, considéré comme étant l’une des réussites de son cabinet au MDCI.
D’ailleurs, l’intéressée, elle-même, le qualifie de “révolutionnaire”, dans le sens où elle a introduit le principe du “silence vaut autorisation” pour les investissements. C’est un décret de 222 pages disponibles en ligne. Ainsi, les investisseurs pourront y accéder afin de consulter les parties qui les intéressent sachant que près de 20% des autorisations ont été supprimées.