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Les analystes estiment que le vrai motif des charges de l’AMT réside dans la « mise à l’écart » de Béchir El Akremi
L’Association des magistrats tunisiens (AMT) semble avoir très mal digéré le dernier mouvement du corps de la magistrature.
Plus d’un mois après, l’AMT et son président, Anas Lahmadi, continuent à rejeter les résultats du mouvement introduit par le Conseil supérieur de la magistrature. Dans une conférence de presse, tenue aujourd’hui jeudi 17 septembre 2020, il estime que ce mouvement n’a pas été équitable et qu’il a escamoté les droits légitimes de certains juges.
Or, selon les observateurs avertis, tout ce branle-bas soulevé, uniquement par la seule Association des magistrats tunisiens, est motivé par un principal point, à savoir la mise à l’écart de l’ancien procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis, Béchir Akremi, sachant que l’AMT avait déjà fustigé cette décision d’une manière directe et claire.
Reste que pour le moment, l’AMT semble avoir changé d’approche en soulevant de présumés ratages dans ledit mouvement en axant ses attaques contre le procureur général près la Cour d’Appel de Nabeul pour de présumés soupçons d’interventionnisme auprès des différents tribunaux dans le gouvernorat de Nabeul, et contre la mutation de l’épouse du président de la République.
De simples opérations de diversions, assurent les analystes, pour cacher le dépit de l’AMT contre le CSM, juste pour avoir osé muter ledit ex-procureur de la République dont on ne comprend pas le grand acharnement à défendre et le regret pour son départ de ce poste stratégique.
Noureddine HLAOUI