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« L’agresseur » de Dr Samar Sammoud parle de « complot » dont il connaît ceux qui se trouvent derrière
Le grave incident survenu à RTCI et provoqué par l’animateur, Anis Maraï continue à faire des vagues et suscite les réactions les plus indignées dont celle de la journaliste Frida Dahmani de Jeune Afrique qui a rendu public un statut sur sa page Facebook pour le condamner vivement tout en révélant avoir vécu une situation similaire avec le même animateur, il y a déjà huit ans.
Voici quelques extraits de son post : « Il est coutumier du fait ; en 2013, j’avais contacté le studio de RTCI pour rectifier une erreur qu’il avait faite concernant la croissance économique ? Il a vécu cela comme un crime de lèse-majesté et était outré que j’ose le reprendre, je vous fais grâce de la manière dont il s’est emporté.
Bref, l’incident d’hier, en plein direct, confirme que ce monsieur, qui avait pris la grosse tête, est aujourd’hui sans limites. Que décidera la plus belle des radios, mais aussi l’Institut français de Tunisie qui a fait de Maraï un chantre de la francophonie ?…
Bien entendu, faute d’excuses publiques immédiates et qui n’ont pas été faites, qu’il tente d’expliquer l’injustifiable a posteriori, est non seulement obsolète, mais surtout inconvenant ».
En effet, face à la condamnation unanime et au tollé général soulevé sur les réseaux sociaux, le même Maraï a fait, dans un premier temps, preuve d’entêtement en assurant « avoir prévenu et mis en garde son invitée quant à la nécessité de dire ceci et de ne pas dire cela ». Et puis, quoi encore ?!!
Plus encore, si la Radio s’est excusée publiquement, le premier concerné ne l’a pas fait. « Je me suis emporté… », s’est-il contenté d’écrire. Les auditeurs, le corps médical et l’opinion publique attendent avec curiosité les mesures qui devraient être annoncées dans les plus brefs délais dans le sens où « l’agression est avérée. Elle a eu lieu en direct et en public », d’où l’inutilité de l’enquête qui pourrait être un prétexte pour « faire noyer le poisson dans l’eau », comme on dit.
A noter, enfin, que l’auteur de l’agression essaie de faire diversion en évoquant un prétendu « complot contre lui et dont il sait qui se trouve derrière.. ». Comble de l’arrogance !…
N.H