TUNIS – UNIVERSNEWS (NAT) – C’est un triste souvenir et un autre méfait à l’actif de la nébuleuse islamiste qui s’apprêtait à prendre les rênes du pouvoir en Tunisie… 12 ans après, « l’assaut » contre l’ambassade des Etats-Unis à Tunis est toujours vif dans les mémoires des Tunisiens !!! Une attaque qui a coûté cher au pays, que ce soit sur le plan politique ou financier… avec des compensations consistantes à l’Oncle Sam.
Trois agents des forces de sécurité tunisiennes ont été blessés alors qu’ils faisaient face à des centaines de manifestants qui tentaient de prendre d’assaut le siège de l’ambassade américaine dans la capitale tunisienne. Des cas d’évanouissements ont également été enregistrés parmi le personnel de sécurité et les manifestants en raison de l’utilisation intensive de gaz lacrymogènes, dans des tentatives pour disperser les manifestants.
Des sources sécuritaires avaient révélé à l’agence de presse allemande (DPA) qu’une équipe antiterroriste était en train d’être déployée pour défendre le siège de l’ambassade et contrôler le chaos qui régnait dans les environs de l’ambassade, alors qu’un hélicoptère des forces de sécurité survolait la zone, pour suivre l’évolution de la situation. Le nombre de manifestants devant l’ambassade oscille entre cinq cents et six cents personnes, et il y en a plusieurs milliers sur la route transportés en voitures et petits camions vers le siège de l’ambassade américaine».
L’agence de presse allemande a rapporté l’incident de la prise d’assaut du siège de l’ambassade américaine et de l’incendie de l’école américaine, des arbres et du drapeau américain le 14 septembre, il y a douze ans, sous le règne du sixième calife Jebali, le Premier ministre, et Ali Larayedh, le ministre de l’Intérieur, soupçonnés de complicité dans ce crime, environ 500 personnes ont été transportées dans des voitures et des vélos arborant des drapeaux de l’Etat islamique sans qu’aucune patrouille de sécurité ne les arrête, ce qui soulève de nombreuses questions sur la responsabilité du ministre de l’Intérieur à cette époque.
Cela soulève de nombreuses questions sur la responsabilité du ministre de l’Intérieur de l’époque.
Cet incident a nui à l’image de la Tunisie et a causé de grandes pertes financières à l’État, puisque l’ambassade américaine a été indemnisée. Cet incident restera dans la mémoire des Tunisiens, au même titre que d’autres crimes, tels que les assassinats politiques, l’envoi des jeunes dans les zones de tension et de guerre, le jihad sexuel et le pillage de l’économie, des caisses sociales sous le slogan de la réforme du parcours professionnel, et l’inondation de l’administration de nominations d’incompétents partisans d’Ennahdha et de ses alliés, ce qui est en lui-même, un délit qui ne sera pas soumis à prescription et restera dans la mémoire des Tunisiens.