- Le président de la République clashe les médias qui entretiennent le climat de psychose et de la peur à propos du Coronavirus
- Kaïs Saïed annonce, sans équivoque, le rétablissement de l’application de la peine de mort
Le président de la République Kaïs Saïed a présidé, aujourd’hui lundi 28 septembre 2020, au palais de Carthage, la réunion du conseil de sécurité nationale consacrée notamment à l’examen des mesures qui devraient être prises à la lumière des développements survenus sur les plans sanitaire, sécuritaire et social.
La réunion s’est déroulée en présence du chef du gouvernement Hichem Mechichi et du président du parlement Rached Ghannouchi.
Au cours de cette rencontre, l’accent a été mis sur l’explosion du nombre de cas de contamination par le nouveau coronavirus ainsi que sur la montée » inquiétante » du nombre des décès.
A cette occasion, le chef de l’Etat a insisté sur la nécessité d’identifier les raisons de la propagation rapide de l’épidémie et de mettre en place les mécanismes nécessaires pour endiguer le virus.
Dans son allocution, le chef de l’Etat a tenu à saluer les efforts fournis par le corps médical, paramédical et de tous les intervenants, rappelant que des médecins avaient péri des suites du Covid-19.
Sur un autre plan, le président de la République a invité les citoyens au strict respect du protocole sanitaire qui a été mis en place par les départements de la Santé, de l’Intérieur, des Affaires locales et de l’Environnement.
Saïed a assuré qu’il a été convenu de permettre aux gouverneurs de décréter un confinement au niveau régional ou local, en cas de besoin, en coordination avec le pouvoir central.
Le chef de l’Etat a jugé aussi » possible » de réinstaurer un couvre-feu sur tout le territoire de la République en cas d’évolution de la situation épidémiologique dans le pays (explosion de cas de contamination et de nombre décès).
Sur un autre registre, le chef de l’Etat a dénoncé une montée » inquiétante » du taux de la criminalité en Tunisie, appelant à faire face à ce fléau et à appliquer rigoureusement la loi à tous les criminels.
« Toute personne dont son implication dans un crime de meurtre a été prouvée, doit être punie et condamnée à mort », a-t-il plaidé, ajoutant que le texte est clair à ce propos.
Par ailleurs, le président Kaïs Saïed a évoqué le fléau de corruption dans plusieurs domaines, dénonçant le retard pris dans le traitement des dossiers de corruption.