La tension monte de nouveau entre le CSS et la FTF. Les déclarations de Moncef Khemakhem après le match du Bardo contre le ST ont largement conditionné les spectateurs du Mhiri qui ont brandi une grande banderole portant des slogans diffamatoires à l’encontre le la FTF et son président Wadï El Jerrii.
Le président du CSS ne s’est pas arrêté là, et juste après le coup de sifflet final de la rencontre face au CSHL, il a renouvelé ses accusations contre l’exécutif fédéral et a pointé du doigt le corps arbitral qui, selon lui, continue de porter préjudice à son équipe.
Il a également déclaré qu’une réunion se tiendra ce soir pour prendre certaines mesures afin préserver les intérêts du club. Certaines sources généralement bien informées font état d’une menace de la part du club Sfaxien de boycotter la compétition.
Un pas que Moncef Khemakhem ne peut franchir, sachant toute les conséquences d’un retrait sur son équipe.
En tous les cas, sans vraiment prendre position pour la FTF, nous avons l’habitude de ce genre d’attitudes de la part de M. Khemakhem et, avant lui M. Abdennadher qui lançait la fameuse formule : « le championnat de la honte », alors que son équipe s’apprêtait à remporter le titre haut la main. Il reste que, comme c’est dans ses gènes, le CSS pratique le meilleur football au pays.