L’environnement régional est très volatil et son impact est direct sur la Tunisie, la situation économique et sociale nationale est très fragile, le pays est dans la tourmente, gouvernants ou gouvernés, rouges ou noirs, riches ou pauvres…
Nous sommes embarqués sur le même radeau fragile et i on sombre, on sombrera ensemble. Malheureusement, nous continuons à nous invectiver et à nous quereller sans nous soucier de la mer qui monte. Nous sommes désormais devenus capables d’applaudir la violence, la haine et la destruction …
Notre devoir est d’être plus actifs politiquement, de critiquer dans la construction, de manifester dans la paix. Si cette classe politique est là, elle l’est à cause de notre passivité, de notre absence aux importants rendez-vous qu’a connus le pays, et les dernières élections en sont l’exemple.
Le droit est indissociable du devoir, notre droit est d’exiger un avenir meilleur pour nos enfants notre devoir est de défendre notre pays de toute dérive, d’être constructifs et de protéger les acquis de la république, de la modernité et des valeurs universelles.
Ceci-dit, je n’ai aucune complaisance envers les nombreux politiques qui brandissent à tout venant le prétexte commode de la légitimité et de la stabilité contre le droit de critiquer leurs choix et décisions.