TUNIS – UNIVERSNEWS – L’énigme de l’Instance vérité et dignité (IVD), dirigée lors de sa création par Sihem Ben Sédrine, demeure entier et malgré quelques tentatives pour lever le voile sur ce qui s’est passé dans cette instance qui a avalé l’argent du contribuable, sans résultats palpables est convainquant, rien n’y fait.
Même des membres de cette instance se sont rebiffés contre la présidente de l’IVD, mais, elle est restée en place, parce qu’elle était « chargée d’une mission de sape », en Tunisie et qu’elle est parvenue à ses fins, grâce à la couverture dont elle bénéficiait auprès du Cheikh de la confrérie islamiste.
Le dossier sera-t-il rouvert, dans le cadre de cette campagne de lutte contre la corruption ? Tout le monde l’espère pour pouvoir comprendre.
Dans ce sens, Ibtihel Abdellatif a été entendu comme témoin dans une affaire liée à la fraude de décisions arbitrales liées à l’IVD, et Universnews a appris de sources bien informées que les dossiers de Ben Sédrine seront ouverts dans le cadre de son mandat de présidente de l’Instance, y compris les dérogations aléatoires dans lesquelles elle a été impliquée et les affaires. Le plus énigmatique tourne autour du rapport final de l’Instance Vérité et Dignité, notamment dans sa partie relative à ce qui est devenu le dossier de la Banque franco-tunisienne, où aujourd’hui l’Etat est obligé de payer un montant de 3000 millions de dinars à titre de compensation sans effet de publication du rapport au Journal Officiel. En plus de l’existence de conflits d’intérêts et de soupçons de corruption.
Ben Sédrine a bénéficié d’une protection spéciale de la part du mouvement Ennahdha et elle est demeurée, jusqu’à aujourd’hui intouchable, mais les temps ont changé et, maintenant, elle doit rendre des comptes pour des méfaits qui avaient frappé au cœur les Tunisiens, tout en participant à la sape des fondements de l’Etat. Résultat : durant son existence de l’IVD de Sihem Ben Sédrine n’avait rien apporté de positif et de concret, au niveau de la récupération des biens publics, de la réconciliation nationale ou les règlements demandés par ceux qui avaient fait du tort au peuple tunisien.
F.S.