TUNIS – UNIVERSNEWS (SPORTS) – C’est curieux de voir comment les Tunisiens acceptent des décisions vitales et essentielles avec fatalité… et sans aucune réaction des responsables qui ne daignent même pas publier des communiqués pour expliquer ce qu’il en est vraiment.
L’Agence mondiale antidopage (AMA) a confirmé ce mardi la non-conformité de la Tunisie au code mondial antidopage et annoncé des sanctions contre le pays. La Tunisie ne devrait plus pouvoir accueillir de championnats régionaux, continentaux ou mondiaux, et le drapeau tunisien ne sera pas autorisé à être levé aux Jeux olympiques et paralympiques, jusqu’à ce que le pays puisse être réintégré par l’AMA.
Les représentants tunisiens ne seront pas non plus éligibles pour siéger dans les comités ou conseils d’administration de l’AMA. Dans un communiqué, l’agence explique que la décision de non-conformité, « définitive » et « avec effet immédiat » à l’encontre de la Tunisie, résulte de « son incapacité à mettre pleinement en œuvre la version 2021 du code mondial antidopage au sein de son système juridique ».
L’agence mondiale installée à Montréal (Canada) souligne que trois autres organisations sont non-conformes au code mondial antidopage : le comité national olympique de l’Angola, l’agence russe antidopage et la Fédération internationale de fitness et de bodybuilding.
Pourtant, l’AMA avait accordé un délai de quatre mois, depuis novembre 2023, à la Tunisie pour régler le problème… ce qui n’a pas été fait… et voilà que le pays qui est dans une situation honteuse jamais égalée, dans le passé !!!
Le ministère de la jeunesse et des sports a publié un communiqué sur sa page Facebook officielle, indiquant que « l’Agence nationale antidopage avait reçu quelques observations concernant l’arrêté n° 187 de 2024 relatif à l’organisation administrative et financière et aux modalités de fonctionnement de l’Agence le 5 avril 2024 date à laquelle l’arrêté a été publié au Journal officiel le 6 avril 2024. L’ANAD avait exigé quelques amendements pour s’assurer de la conformité totale avec les normes internationales au plus tard 21 jours avant le l’expiration des délais, ce qui a nécessité l’émission d’un arrêté de révision ».
« Malgré la brièveté du délai accordé par la structure internationale (21 jours), le ministère de la jeunesse et des Sports et les agences gouvernementales intervenantes ont tenu à compléter ce qui était requis dans les délais et à soumettre le projet de révision au Conseil des ministres, qui l’a approuvé lors de sa session du 29 avril 2024 », a-t-elle ajouté.
Mais, quelles que soient les explications… les résultats sont là et très clairs, condamnant la Tunisie à se passer du flottement de son drapeau lors des Jeux Olympiques de Paris 2024