TUNIS – UNIVERSNEWS (Cult) – Le Festival Nawat est de retour pour sa 3ème édition du 15 au 17 décembre 2023. L’édition 2023 placée sous le signe de la résistance: la résistance aux violences faites aux femmes, à la marginalisation, à la précarisation et à la résistance à l’occupation israélienne.
Durant trois jours, Nawat festival met en lumière les différentes formes de résistance à ces violences en proposant des performances artistiques engagées et porteuses d’un nouveau souffle. Cette résistance s’exprimera par le cinéma, la photo, la danse, et par les débats.
Le programme Nawat festival prévoit également une exposition « Vagabondage » de Chehine Dhahak. Fruit de plusieurs années de contemplation, la première exposition individuelle de Chehine Dhahak est une exploration visuelle de l’errance. Capturée au gré des rencontres fortuites, chacune de ses photos se présente tel un assemblage soigneusement orchestré, où l’harmonie visuelle et les proportions occupent une place prépondérante. A travers cette série, Chehine Dhahak invite à une méditation visuelle où la résilience émane de chaque image, révélant la beauté éphémère et la force tranquille qui se cachent derrière la solitude urbaine.
« Les amazighs : Mémoires perdues » de Mohamed Arbi Soualhia est une expérience immersive programmée dans la section « Réalité virtuelle ». De l’indépendance jusqu’aux années 70, de nombreuses communautés issues des villages amazighs du sud tunisien ont été contraintes de quitter leurs terres pour s’installer dans les plaines. Au fil du temps, les souvenirs s’obscurcissent, les mémoires s’estompent, et avec elles, l’identité, la langue, les traditions d’un peuple. L’objectif de l’expérience «Les Amazighs, Mémoires Perdues » est d’abord d’archiver la mémoire collective. Ainsi, des témoignages ont été recueillis puis déclinés sur trois volets en réalité virtuelle.
Outre des spectacles de danse et de création musicale, le cinéma sera présent avec la projection du film «Memories of Concrete» de Yasser Jridi, un court-métrage expérimental, aux confins du journalisme et de la création artistique. Le film, basé sur des images prises au marché central, offre un cocktail détonnant qui mixe les enregistrements vidéo de corps en mouvement, avec des créations graphiques.