TUNIS – UNIVERSNEWS – Les négociations entre la Tunisie sont sur la dernière ligne droite et tout le monde espère qu’elles s’achèvent dans les meilleurs délais, comme le font présager les dernières informations qui circulent, dans les coulisses des réunions de Bretton Woods de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.
A ce propos, le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds Jihad Azour, a déclaré, jeudi, à Washington que « le FMI veut aider la Tunisie à faire face aux difficultés économiques auxquelles elle est confrontée et accroître sa capacité à emprunter de nouveau la voie de la croissance ».
S’exprimant lors d’une Conférence de presse sur les perspectives économiques régionales « Moyen-Orient et Asie centrale », tenue en marge des assemblées annuelles du FMI et du Groupe de la BM qui se tiennent du 10 au 16 octobre 2022, Azour a souligné l’appui du fonds aux « progrès enregistrés par la Tunisie ».
Interrogé sur l’état d’avancement des négociations entre les deux parties (FMI/Tunis) par les représentants des médias présents à cette conférence transmise également en ligne, le responsable a indiqué que «les négociations avec le gouvernement avancent», sans apporter plus de précisions.
« Nous avons eu plusieurs cycles de discussions, depuis deux ans, avec les autorités tunisiennes qui ont prévu des mesures tout à fait encourageantes, afin de pouvoir résoudre les problèmes budgétaires et améliorer la situation économique », a-t-il déclaré.
« La conjoncture actuelle n’aide pas à assurer la stabilité financière et favoriser la croissance, d’où l’importance d’adopter des réformes », a-t-il dit.
Revenant sur la mesure relative à l’augmentation du taux directeur annoncé le 5 octobre dernier par la Banque Centrale de Tunisie (BCT), Jihad Azour a estimé que la réduction de l’inflation est aujourd’hui une priorité en Tunisie.
« Il est impératif de prendre un certain nombre de mesures comme la révision à la hausse du taux directeur et l’approvisionnement en liquidités. Cela fait partie des mécanismes auxquels ont recours les banques centrales afin d’enrayer l’inflation », a-t-il renseigné.
Certaines rumeurs font état du fait que le FMI ne va pas accorder la totalité de la somme espérée par la Tunisie et qui s’élève à 4 milliards de dollars sur 4 ans et que le crédit peut-être moins de la moitié. Mais, en l’absence d’une confirmation, les Tunisiens ne peuvent qu’espérer…