-
Nadia Akacha mise, indirectement, au banc des accusés à propos du marquage imposé au « général »…
Dans un long post rendu public, aujourd’hui mercredi 1er avril 2020, le général Mohamed Salah Hamdi a créé l’événement en dont un aperçu sur les péripéties et les raisons de sa démission en tant conseiller auprès du président de la République pour la sécurité nationale.
Le général Hamdi justifie, d’abord, cette sortie au public en précisant qu’il avait présenté sa démission, une première fois, le 10 mars 2020 avant de la reconfirmer le16 du même mois avec son acceptation par le chef de l’Etat.
Ul communiqué officiel devait être diffusé le 20 mars, mais devant l’absence d’une telle procédure, il a rencontré le président de la République pour lui dire qu’il quittait le poste.
Evoquant, ensuite, les raisons de son départ, le général Hamdi relève l’existence de divergences au sein du cabinet, notamment après les mouvements effectués en janvier dernier et la tenue de certaines audiences sans qu’il n’y soit invité. Ce fut le cas lors de l’audience avec les ministres de la Défense et des Finances et celle avec la ministre de la Santé par intérim.
L’ancien conseil et ex-chef d’état major des forces armées terrestres indique qu’on lui posait de multiples entraves pour voir le chef de l’Etat.
Le général Mohamed Salah Hamdi évoque d’autres raisons. Mais des sources dignes de fois précisent qu’à l’origine des restrictions se trouve, principalement et logiquement, la directrice du cabinet, Nadia Akacha, curieusement promue à ce poste à peine deux mois après avoir été introduite au Palais de Carthage comme conseillère juridique auprès du président de la République.
En effet, de par ses prérogatives de directrice de cabinet, c’est elle qui était en position de lui mettre les bâtons dans les roues et de le tenir à l’écart du chef de l’Etat dans le sens où c’est elle qui met au point les audiences et les activités du chef de l’Etat. Reste à savoir le pourquoi de ses agissements à l’encontre du général Hamdi.
Or, vu son manque d’expérience et sa méconnaissance des rouages du pouvoir, des observateurs dans les milieux proches du Palais, on avance l’hypothèse qu’elle est, à son tour, conseillée par une ou deux personnes habituées aux arcanes et aux arrières-galeries des centres de décision. Mais là, c’est une autre paire de manches…
Noureddine HLAOUI