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« Non à la récupération du mouvement par les Makhlouf, Deghij et Ennahdha… »
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Thaleur Badida, un ex-sécuritaire limogé pour troubles mentaux, est présenté comme un leader « sacré et intouchable »…
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Thameur Badida qualifié de génie de Facebook quia tissé le mouvement des jeunes de Tunisie et qui a fait perdre plusieurs milliards au Mossad israélien… »
Le groupe des jeunes de Tunisie, qui se targue d’être à l’origine du phénomène Kaïs Saïed, a fini par se dévoiler, en partie, au grand jour avec la venue de sa responsable, Nissaf Hammami au Plateau de Myriam Belkadhi sur la chaîne Al Hiwar Ettounsi, dans la soirée d’hier mercredi 2 octobre 2019.
Pa si jeune que ça, la dame a accepté de se dévoiler car elle voulait clarifier certains points après que plusieurs groupes aient tenté de mettre la main sur ce courant, dont notamment l’Alliance dite « Al Karama » conduite par le controversé avocat, proche des extrémistes et des terroristes, Seifeddine Makhlouf.
Nissaf Hammami, apparemment, non habituée aux projecteurs des caméras, avait l’air paniquée et très peu sûre d’elle-même. Voici ce qu’il en ressort de ses propos à la limite de l’incohérence.
Les membres du groupes ont constitué plusieurs pages Facebook et communiquaient entre eux à travers la toile, parfois jusqu’à 20 heures par jour, en vue de s’organiser et de se passer les mots d’ordre et coordonner leurs positions
Ces jeunes sont ceux qui avaient 17 et 18 ans en 2011 et croyaient qu’ils allaient réaliser leurs rêves, mais en vain, puisque diplômés en médecine, en ingéniorat, en informatique et bien d’autres disciplines, ils rien obtenu et son restés, pour la plupart, des chômeurs.
Ces jeunes ont décidé, alors, de faire revivre le souffle de la révolution et se sont mis en accord avec Kaïs Saïed pour être leur candidat à la présidentielle. Mais le vrai chef et architecte de toute l’organisation de la Jeunesse nationale tunisienne, est un certain dénommé Thameur Badida que la dame a qualifié d’un vrai héro et d’un génie de facebbok.
« C’est lui qui, grâce à ses prouesses en algorithmes informatique, a tout construit pour la mise en relation facebookienne des centaines de milliers de jeunes adhérents aux pages créées.
« Nous refusons les Seifeddine Makhlouf, Imed Deghij, les membres des Ligues de protection de la révolution et même Ennahdha. Maintenant que Kais Saïd est élu ou presque, ces gens là veulent prendre le train en marche et s’approprier tout le travail que nous avons », a-t-elle clamé sur un ton à la limité de l’hystérie.
Ses propos deviennent, carrément, incohérent lorsqu’elle parle de Thameur Badida en le sacralisant ou presque. C’est lui qui a réussi à faire subir au Mossad israélien plusieurs milliards. Sans lui, rien n’aurait été fait. Et après avoir révélé que la direction de Facebook a fermé des dizaines de pages du groupe, Mme Hammami indique, dans un charabia total, que « Facebook a saisi deux ordinateurs (ap-top !) à Badida et à procédé à son interrogatoire, avant de préciser qu’il vit à Boston où il a obtenu le droit d’asile politique, chose contestée par les chroniqueurs présents sur le Plateau.
Autres propos incohérents lorsqu’elle parle de Kaïs Saïed. Après s’être plainte qu’il ne communique plus avec les membres du groupe, elle s’est rétractée en affirmant qu’il a juste changé de numéro de téléphone et qu’elle l’a vu en direct.
En tout état de cause, Nissaf Hammami semblait aux abois. C’est à croire qu’on lui commandé de parler, mais elle ne savait pas jusqu’où elle pouvait aller dans les informations qu’elle pouvait donner.
Franchement, c’est peut-être une impression que les téléspectateurs corrigeront ou confirmeront, mais il y a un vrai mystère qui entoure l’énigmatique Kaïs Saïed. Et il faut avouer que cela donne vraiment froid au dos d’être dirigé par des mains occultes profitant du monde virtuel pour tirer les ficelles derrière un laptop.
Cela donne froid au dos d’être manipulé par un ancien sécuritaire remercié pour des troubles mentaux et qui se planque aux USA d’où il manipule des jeunes pour place un assistant qui se dit « professeur » et qui présenterait, selon certains, des signes d’incohérences dans sa pensée.
Franchement, une enquête sérieuse, en bonne et due forme, devrait être ouverte sur ce monde virtuel de Kaïs Saïd et ses partisans et à leur tête cet énigmatique Badida. D’ailleurs, pressée de questions par les chroniqueurs, Insaf Hammami a cafouillé laissant entendre qu’elle est venue juste pour fustiger les parties qui veulent s’accaparer du « mouvement » tout en laissant planer plein de zone d’ombre qu’il faut, absolument éclaircir.
N’oublion pas qu’il s’agit de la magistrature suprême de la patrie qu’on ne peut laisser entre les mains de gens invisibles qui tirent les ficelles à partir d’un écran…
Noureddine HLAOUI