Le flou règne concernant la réinstauration du huis-clos, pour les compétitions sportives, surtout après la rencontre entre le président de la République, Kaïs Saïed, jeudi au palais de Carthage avec le ministre de la jeunesse et des sports, Kamel Déguiche.
Le chef de l’Eta a dénoncé des groupes de pression qui se dissimulent derrière les associations sportives pour agir à des fins personnelles, créer des tensions et compromettre la paix sociale.
La finale de la coupe de Tunisie de handball opposant l’Espérance sportive de Tunis au Club africain, mercredi après-midi, à Radès, a été interrompue à la 10e minute de jeu, pour jets de projectiles sur le terrain et jets mutuels de fumigènes entre les supporters des deux équipes.
Entretemps, la fédération de basketball a rendu public un communiqué dans lequel elle indique que les deux rencontres de la finale de la coupe seront jouées en huis-clos.
C’est une solution de facilité qui signe la mort de nombreux clubs embourbés dans des déficits monstres, et qui est un aveu d’impuissance face à ce qui est fomenté par ces groupes de pression qui sont capables d’introduire autant de fumigènes au vu et au su de tout le monde.
Cela implique, aussi, que les forces sécuritaires ne sont pas capables de sécuriser les rencontres sportives et que les fumigènes qui sont, pourtant, perceptibles à l’œil nu, peuvent être introduits avec facilité dans les stades et les salles de sports, ce qui est très grave.