TUNIS – UNIVERSNEWS (Justice) – Le tribunal de première instance a condamné par contumace le journaliste Walid Mejri à un an de prison et l’a inscrit sur la liste des personnes recherchées, à la suite d’une plainte déposée contre lui par le chargé du contentieux de l’État pour le compte du ministère de l’Intérieur depuis 2017.
Walid Mejri a été inculpé sur la base de deux chefs d’accusation : le premier était de « commettre une affaire ignoble contre le président de la République », tandis que le second était lié au fait de «causer des ennuis à autrui via les réseaux sociaux».
Journaliste co-fondateur d’inkyfada, spécialisé en investigation et data journalisme. Walid Mejri s’intéresse particulièrement aux sujets liés à l’immigration et aux mouvements djihadistes en Tunisie et dans le monde arabe.
Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a dénoncé dans un communiqué ce qu’il décrit comme une orientation du pouvoir judiciaire vers la persécution à travers des jugements par contumace des journalistes et des médias et atteinte à la liberté du travail journalistique et à la liberté des journalistes.