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…Ainsi, la « parenthèse Fakhfakh » s’achève sur une fausse note
Présent lors de la cérémonie consacrée à l’oraison funèbre au Stade Taïeb Mhiri de Sfax pour rendre un dernier hommage au virtuose du football tunisien, Hamadi Agrebi, le chef du gouvernement démissionnaire
Au cours de son allocution, Fakhfakh a énuméré les multiples qualités et réalisations sportives et footballistique du disparu aussi bien au sein de son équipe du Club Sportif Sfaxien que dans l’équipe nationale, avant d’annoncer qu’il a été décidé de rebaptiser le complexe sportif de Radès pour devenir le « Stade Hamadi Agrebi ».
Or, c’est juste à ce moment précis que Fakhfakh a commis un honteux lapsus en disant : « Nous avons décidé de dénommer le stade olympique de Radès, le Stade Hamadi Jebali », soulevant les cris de protestations de la foule, très ombreuse.
Qu’à cela ne tienne, Fakhfakh avait, apparemment, l’esprit ailleurs et a continue son allocution. Mais devant l’insistance de l’assistance et grâce, sûrement aux « souffleurs », il a fini par se rattraper pour dire : « Excusez-moi… Hamadi Agrebi »… Et de poursuivre son allocution comme si de rien n’était.
D’ailleurs, on se demande pourquoi un chef de gouvernement, démissionnaire et pratiquement limogé, tient-il à se mettre encore au devant de la scène. Ainsi, la parenthèse Fakhfakh s’est achevée sur une fausse note !
Noureddine HLAOUI