TUNIS – UNIVERSNEWS – Il n’est jamais bon de « prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvage », et tout le monde sait que le peuple tunisien n’est pas né de la dernière pluie… mais, utiliser le leurre pour expliquer les défaillances n’est pas bon à prendre, surtout lorsqu’il s’agit de la vie quotidienne du citoyen, ce que semble ne pas comprendre les responsables politiques. Certes, une partie du peuple peut gober ce qu’on lui balance, mais la vérité ne risque pas de se cacher longtemps, surtout lorsque le citoyen ne peut pas s’approvisionner, même avec le peu d’argent dont il dispose.
Le porte-parole du gouvernement, Nasreddine Nsibi, a expliqué, récemment, la pénurie de certains produits de consommation par la baisse de l’offre et la montée des prix, en raison des changements géostratégiques, exprimant l’attachement du gouvernement à honorer ses engagements et à s’approvisionner en quantités suffisantes pour constituer des réserves.
Nsibi a en outre, considéré que la gestion de la pénurie ne dépend pas uniquement des importations mais aussi des filières de production, faisant remarquer que le ministère de l’Agriculture œuvre à surmonter les faiblesses structurelles de ces filières.
Tout d’abord, parler des filières de production agricole, il faut chercher où se situe l’origine du mal… si ce n’est au niveau des augmentations éhontées des intrants, des engrais et des semences, alors que les intermédiaires et certains affairistes se remplissent les poches et les portefeuilles au dépens du citoyen et de l’agriculteur.
Comment veut-on que les éleveurs et les agriculteurs ne vendent pas leur cheptel ou n’augmentent pas les prix, lorsqu’ils ne peuvent pas couvrir les coûts de productions ? Si on peut nous expliquer comment on peut agir pour le faire, tout le monde adhèrera au programme du gouvernement.
Il suffit de voir les commerces qui ont fermé… les agriculteurs qui cherchent à changer de « métier » et les plus de 430 petites et moyennes entreprises qui ont mis la clé sous la porte, pour comprendre qu’il faut chercher ailleurs les solutions.
F.S.