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Selon une première liste fuitée : Fatma Omrani à Paris, Nabil Ammar à Bruxelles, Mohamed Ben Youssef au Caire
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Une question qui exige un éclaircissement : Pourquoi avoir fait appel à l’ambassadeur à Téhéran pour diriger le cabinet présidentiel pendant 3 mois
Le sort du mouvement du corps diplomatique semble être scellé. Mais selon des sources bien informées, ledit mouvement serait très éloigné des propositions faites par l’ancien ministre des Affaires étrangères, Noureddine Erray, dans le sens où, encore une fois, ce serait la cheffe du cabinet présidentiel, Nadia Akacha qui aurait peaufiné la composition de l’équipe appelée à diriger les représentations et les missions diplomatiques tunisiennes à l’étranger.
Le premier constat à faire consiste en la mise à l’écart de l’ancienne garde rapprochée du chef de l’Etat dirigée par Abderraouf Betbaïeb et, pratiquement, tous ceux ayant été proposés par Erray.
Ainsi, le mouvement aurait été remis au nouveau ministre des Affaires étrangères, Othman Jarandi qui devrait la soumettre au président de la République pour validation définitive avant son annonce officielle.
Selon des premières fuites qui restent à confirmer, Univers News apprend que le poste d’ambassadeur de Tunisie en France reviendrait à Fatma Omrani, actuelle directrice au sein du département des Affaires étrangères. Et toujours concernant la France, le poste de consul général à Paris sera occupé par Mohamed Arbaoui, actuel DRH au ministère des A.E., alors que le poste de consul général à Milan reviendrait à Raouf M’radaâ.
Toujours en Europe, Nabil Ammar serait nommé ambassadeur de Tunisie auprès de l’Union Européenne à Bruxelles, alors que c’est Abdelkrim El Hermi qui s’installerait comme ambassadeur à Prague.
D’autre part, l’actuel ambassadeur à Manama, Mohamed Ben Youssef, serait muté avec les mêmes fonctions, au Caire sous l’impulsion de Ridha Mekki, dit Lénine, qui l’aurait connu de près alors qu’il exerçait en tant qu’attaché pédagogique au Royaume du Bahreïn à majorité chiîte, dans le cadre de la Coopération technique.
Les observateurs s’interrogent, par ailleurs, sur le comment du maintien de Ridha Lénine dans le cercle rapproché de Kaïs Saïed, Naoufel Saïed et Nadia Akacha. D’ailleurs, les observateurs expriment leur étonnement de l’existence de personnes proches du « halo » iranien. On n’oubliera pas la nomination de l’ambassadeur de la Tunisie à Téhéran, Tarek Ettaïeb, en tant que directeur du cabinet présidentiel à Carthage.
Il s’agit d’une procédure jamais vue. Comment fait-on appel à un ambassadeur en poste à l’étranger et lui attribuer un poste clé au cabinet de la présidence de la République et ce, juste pour une période limitée dans le temps et fixée à l’avance. Une justification à cette action s’impose. Surtout, pourquoi l’ambassadeur en Iran et non pas un autre ?!!!
Noureddine HLAOUI