Inculpé aux États-Unis pour des attentats contre des ambassades américaines en Afrique de l’Est, Abdullah Ahmed Abdullah aurait été assassiné en Iran par des agents israéliens, a révélé vendredi 13 novembre le quotidien New York Times, citant des responsables du renseignement américain. Le lendemain, le ministère iranien des Affaires étrangères a toutefois démenti une « information fabriquée ».
Abdullah Ahmed Abdullah, qui figurait sur la liste des terroristes les plus recherchés par la police fédérale américaine (FBI), a été « tué par balles dans les rues de Téhéran par deux assassins à moto », ont confirmé des responsables des renseignements américains au quotidien new-yorkais.
Sa mort avait été tenue secrète jusqu’à présent et le rôle joué par les États-Unis dans cette opération n’est pas clairement établi, précise le journal.
Les meurtriers, qui ont tiré sur la voiture de la victime, ont aussi abattu sa fille, Miriam. Celle-ci était veuve d’un des fils d’Oussama Ben Laden, l’ancien chef historique d’Al-Qaïda.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a toutefois démenti samedi 14 novembre des « fausses informations » et nié toute présence sur son territoire de responsables d’Al-Qaïda.
Les ennemis de l’Iran, les États-Unis et Israël, « essaient de rejeter la responsabilité des actes criminels d’Al-Qaïda et d’autres groupes terroristes dans la région et lient l’Iran à ces groupes par des mensonges et des fuites d’informations fabriquées de toutes pièces aux médias », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, dans un communiqué.
(Avec AFP et Reuters)