Le Parti Destourien Libre a organisé, dimanche, un rassemblement de protestation devant les locaux du parti Ettahrir, à l’Ariana, pour réclamer la suspension des activités de ce parti, avant de procéder à sa dissolution.
La présidente du PDL, Abir Moussi, a appelé à la dissolution du parti qui « ne croit ni à la République, ni à la démocratie, ni au caractère civil de l’Etat ».
Elle a appelé le président de la République à mettre en application les décisions qu’il avait prises le 25 juillet dernier et à sauver le pays du danger imminent des frères musulmans.
Pour Abir Moussi, il faut faire face aux « takfiristes extrémistes », réaffirmant que le sit-in mené devant les locaux de l’Union internationale des savants musulmans se poursuit encore.
Par ailleurs, Fethi Ben Mustapha Khemiri, membre du parti Ettahrir, a indiqué, dans une déclaration de presse, que son parti portera plainte contre le PDL pour de prétendus « appels à la violence ».
Le Parti Destourien Libre a entamé le 14 décembre dernier un « sit-in de la colère » devant le siège du réseau d’El Qardhaoui.
Abir Moussi a brossé un exposé détaillé des divers discours et comportements de ce parti intégriste et extrémiste qui prône la destruction de l’Etat et des structures du pouvoir civil et qui appelle à réinstaurer le califat et à remettre en place les fondements de la chariâ.
La présidente du PDL a consacré un bon passage aux propos tenus dernièrement par Amine Mahfoudh, qui a refusé sa proposition pour une face-à-face, tout en tournant en dérision ses « airs présomptueux, prétentieux et arrogants », une attitude qu’il aurait mieux fait d’adopter vis-à-vis de son « patron », Kaïs Saïed qui, selons ses propres dires, a fait son entrée à la faculté en tant qu’assistant avant de la quitter, des dizaines d’années après, en tant qu’assistant » !
N.H