-
Quelles sont les véritables raisons de l’acharnement de l’AMT contre le dernier mouvement dans le corps de la magistrature ?!!
Dans un communiqué rendu public, l’Association des magistrats tunisiens (AMT), a exprimé son étonnement et son indignation suite à la convocation de don président, Anas Lahmadi, par l’Inspection générale du ministère de la Justice pour avoir des explications sur ses activités au sein de l’Association et, surtout, sur ses positions concernant le dernier mouvement dans le corps de la magistrature.
Qualifiant la nature et la rapidité de cette réaction comme étant un « retour à l’époque de la dictature et une violation du droit des magistrats au rassemblement », l’AMT a promis de prendre les mesures adéquates face à ce qu’elle considère comme une dérive dangereuse ».
Les observateurs estiment, toutefois, que l’Association des magistrats tunisiens, a été l’unique partie à adopter une attitude aussi belliqueuse face au dernier mouvement de la magistrature. Les mêmes observateurs constatent que l’AMT est allée trop loin en passant des critiques envers ledit mouvement à des attaques directes contre de hauts magistrats avec une fixation sur le procureur général près la Cour d’Appel de Nabeul.
Plus encore, tous les griefs énoncés par l’AMT, « se sont révélés des prétextes, ajoutent les mêmes observateurs, pour exprimer le dépit de l’Association à propos de la mutation de l’ex-procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis, Béchir Akremi.
Et ici se pose la question : Pourquoi tant d’attachement voire d’acharnement à vouloir garder à sa place ledit procureur dont la gestion des dossiers des assassinats politiques a fait l’objet de controverses et de critiques par la profession d’avocat et des membres des familles des deux martyrs sans oublier, celles du Conseil de sécurité nationale sous l’ère de feu Béji Caïd Essebsi ?!!!
Ceci nous rappelle la condition sine qua non posée par Ennahdha de garder Lotfi Ben Jeddou au poste de ministre de l’Intérieur au sein du gouvernement de technocrates de Mehdi Jomâa au début de 2014 quitte à faire capoter les efforts du dialogue national !!!
Noureddine HLAOUI