- Ben Hamouda et Ben Youssef, candidats à la succession de Grissiâ
- L’affaire de l’ivresse fait tomber la candidature de Ben Khelifa
Le président de la République, Kaïs Saïed, a émis, hier vendredi 22 octobre 2021, un décret mettant fin aux fonctions du premier président du Tribunal administratif, Abdessalem Grissiâ.
Notre confrère en version arabe, «Al Wassat News », qui rapporte l’information, rappelle que des organisations de la société civile ont tenu, avant-hier, un sit-in devant le siège dudit Tribunal pour revendiquer sa mise à l’écart.
D’autre part, selons des sources spécifiques à « Al Wassat News », le choix du successeur de Grissiâ, sera limité entre deux juges occupant, actuellement chacun, le poste de président de cahmbre de cassation au Tribunal, en l’occurrence Adel Ben Hamouda et Khaled Ben Youssef.
Il est bon de rappeler que la nomination du premier président du Tribunal administratif, et selon l’article 14 de la Loi 67 de l’année 1972, se fait sur proposition du Premier ministre et approbation du président de la République.
Et selon des sources très bien informées, la candidature du premier substitut du premier président du Tribunal administratif, le juge Hatem Ben Khelifa, a été définitivement écartée, et ce pour deux raisons principales.
On citera, d’abord, sa proximité du mouvement Ennahdha, ce qui est connu de tous au Tribunal administratif. Ensuite, il y a ce qui est désormais ce qui est connu sous l’appellation de « l’affaire de l’Avenue de la République au centre ville de Tunis » où il a été appréhendé par les agents de l’ordre en flagrant état d’ivresse alors qu’il conduisait la voiture administrative.
D’ailleurs, il avait été maintenu en état de liberté, suite à l’intervention du Conseil supérieur de la magistrature qui lui avait adressé un « blâme ».
N.H