TUNIS – UN/AGENCIES – L’Europe s’attend à de nouveaux développements dans le scandale de corruption de Bruxelles. La presse fait référence à un scandale européen aux proportions énormes et souligne, entre autres, le rôle principal des assistants des députés actuels et anciens, qui connaissent très bien le fonctionnement des mécanismes bureaucratiques.
L’ancien eurodéputé italien et patron de l’ONG « Fight Impunity », Antonio Panzeri, n’a pas encore été exclu du parti de gauche auquel il appartient, Articolo Uno. Il n’a été suspendu que temporairement et dans l’attente des développements judiciaires.
Sa fille et sa femme, qui sont assignées à résidence près de Brescia dans le nord de l’Italie (et qui, selon la surveillance, auraient eu connaissance des relations suspectes de l’ancien député européen) ne veulent pas être extradées vers la Belgique et ont demandé à voir les accusations en détail contre eux, avant qu’ils s’excusent dans six jours.
Le sentiment plus large, cependant, est que toute l’affaire conduira à de nouvelles révélations et que le réseau présumé de corruption avait des racines plus profondes. Il suffit de penser que, selon le journal italien La Repubblica, les contacts avec les Qatariens de Panzeri et Francesco Giorgi (son ancien partenaire et actuel partenaire d’Eva Kaili) auraient commencé il y a six ans, en 2016.
Le journal La Stampa a écrit que les procureurs de Bruxelles -selon des informations- traitent désormais de l’activité et des contacts de quatre autres députés. Et qu’il est prévu de vérifier s’il y a eu des contacts suspects, non seulement avec le Qatar, mais aussi avec des représentants diplomatiques du Maroc.