Le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a appelé, aujourd’hui lundi 3 août 2020, à la libération du journaliste et écrivain Taoufik Ben Brik et à classer définitivement l’affaire.
Le SNJT a, également, mis en garde contre les conséquences de cette arrestation sur l’état de santé de ben Brik incarcéré le 23 juillet dernier.
Ben Brik comparaîtra, mardi, en état d’arrestation devant la cour d’appel de Tunis dans une affaire qui remonte à la période de la campagne électorale des présidentielles de 2019, où il est condamné à un an de prison avec mandat de dépôt immédiat.
Dans une déclaration publiée, lundi, sur sa page officielle sur « Facebook », le syndicat a estimé que le jugement rendu en premier ressort à l’encontre de Ben Brik est « entaché de violations des dispositions impératives de la loi tunisienne sur la presse ».
Ces violations, selon le SNJT, relèvent de l’ordre « de la vengeance et ne reflètent aucunement une volonté d’appliquer la loi ».
Par ailleurs, le syndicat des journalistes a mis en garde contre « les tentatives de certains magistrats d’imposer une dictature judiciaire qui se manifeste par les jugements prononcés, récemment, à l’encontre des leaders d’opinion », citant à titre d’exemple le jugement rendu contre l’activiste Maryam M’naouar.