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Quand les anciens des tristement célèbres LPR s’en prennent à la « citadelle patriotique » de la Centrale syndicale
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Soutien « étrange et honteux » de 9alb Tounès au membre du groupe défenseur de la moyenâgeuse école de Regueb !!!
Le député d’El Karama, Mohamed El Affès a été, mardi 24 mars 2020, encore une fois au cœur d’une grande polémique qu’il a créée, lui-même, de toutes pièces en voulant s’imposer à une réunion entre les cadres de la direction régionale de la santé dans le gouvernorat de Sfax et des responsables de l’Union régionale de travail qui débattaient de la situation découlant des derniers développements du Coronavirus.
Jouant la provocation, le député tristement célèbre pour ses propos takfiristes a semé la confusion et fait monter la tension jusqu’au échauffement des esprits alors qu’il aurait mieux valu qu’il se retire, mais allant jusqu’au bout il a tenu à rester parmi les présents qui en sont venus aux moins.
Ce fut l’objectif visé et recherché par l’élu d’El Karama, ce parti héritier des tristement défuntes Ligues de protection de la révolution dissoutes sur décision de la justice. En effet, dans une mise en scène évidente, il s’est fait filmer en vidéo vêtu s’un « demi-pantalon » qu’il aurait pu changer, mais il a tenu à se faire filmer dans cette posture honteuse, juste pour « prouver » qu’il a été agressé physiquement tout en prétendant qu’il a été fortement tabassé par des dizaines de personnes.
Or, à part le pantalon déchiré, Mohamed El Affès n’avait aucune trace visible de « passage à tabac », comme il l’a prétendu.
Maintenant que l’affaire semble avoir été portée devant la justice, les responsables de la Centrale syndicale ont donné leur version de l’incident qui a été, pour eux, recherché et provoqué par le député takfiriste et ont rappelé que tous les membres du groupe d’El Karama, n’ont raté aucune occasion pour s’en prendre à l’UGTT, cette « citadelle patriotique ».
Il faut dire que peut-on attendre d’autre d’un mouvement où régnaient en maîtres les Recoba et Imed Deghij alors que son chef, l’éminent « criminologue » Seifeddine Makhlouf n’a pas hésité à défendre le « pédophile » de l’Ecole de Regueb et à défier le Procureur de la République du Tribunal de première instance de Sidi Bouzid en le menaçant au micro des médias en ces termes : « Si vous êtes un homme, venez me voir à Tunis… ».
Le hic, c’est qu’en dépit des multiples propos indignes de politiciens, les autorités n’on jamais levé le petit doigt sachant que l’Ordre des avocats avait pris la décision de traduire M. Makhlouf devant le conseil de discipline, mais sans passer à l’action, x qui laisse entendre qu’il y bénéficie de soutien qui le place hors de toute possibilité de sanction malgré la gravité de ses écarts à l’encontre de la déontologie de la profession d’avocat.
On ne peut terminer sans exprimer l’étonnement de la célérité démontrée par le parti 9al Tounès qui, par le biais d’un communiqué signé par Nabil Karoui en personne, « a condamné les violences dont a été l’objet Mohamed El Affès », et ce sans attendre les résultats de l’enquête. Une attitude que les observateurs qualifient «d’étrange et honteuse… ».
Noureddine HLAOUI