TUNIS – UNIVERSNEWS – La bonne nouvelle est tombée. On vient d’acquérir 300 mille doses de vaccins contre la grippe saisonnière… pour environ 1 millions d’habitants !!! C’est-à-dire que lorsqu’une personne est vaccinée, 39 autres doivent en être dispensés… Et, c’est ça l’égalité des chances pour la santé des Tunisiens.
Cela ne parait pas bizarre, lorsqu’on nous dit, encore, qu’environ 350 médicaments manquent à l’appel, dans les pharmacies… ce qui implique que celui qui n’a pas de connaissance à l’étranger et de moyens financiers, doivent mourir sous les yeu de leur médecin traitant, sans qu’on puisse faire quelque chose, pour les sauver et les soigner.
Malgré cela, les responsables politiques jubilent, lorsqu’ils arrivent à acquérir 300 mille doses de vaccin antigrippe et c’est là le comble… parce qu’on a oublié dans ce pays que lorsque autant de médicaments ne sont pas disponibles, c’est autant de personne qu’on condamne à la mort, parce qu’elles n’arrivent pas à se soigner et n’ont pas les moyens d’accéder aux soins. N’est-ce pas là un crime contre tout un peuple et des assassinats prémédités par les soins de nos responsables politiques et leur administration ?
Avec les pénuries qu’on subit, actuellement, on peut dire qu’on donne le choi au citoyen tunisien soit mourir de faim, soit mourir… parce qu’il n’y a plus de médicaments pour le soigner, et c’est un comble !!!
La Tunisie a importé 300 mille doses de vaccin contre la grippe saisonnière dont 200 mille seront distribuées au secteur privé et 100 mille pour le secteur public, selon le secrétaire général du syndicat des propriétaires de pharmacies privées, Naoufel Amira. Il a fait savoir que le vaccin est distribué depuis hier et sera vendu au prix de 46 dinars contre 50 dinars l’année dernière.
Amira a appelé tous les citoyens de plus de 60 ans, les femmes enceintes et les personnes atteintes de maladies chroniques à se faire vacciner contre la grippe saisonnière en raison de sa grande efficacité, d’autant plus qu’une grande réticence de la part des citoyens a été enregistré au cours de l’année écoulée. Mais, Amira se trompe, parce que le vaccin était arrivé très en retard, l’année dernière et qu’on avait voulu l’écouler coûte que coûte, après le mois de novembre.