Les personnes enceintes qui contractent le COVID-19 ont un risque accru de complications et de décès, mais seulement 31 % d’entre elles ont reçu des vaccins en septembre 2021, aux États-Unis. Un obstacle à l’acceptation du vaccin est la crainte que la vaccination puisse perturber la grossesse.
Pour mettre crainte à cette peur légitime, de récents résultats ont été rapportés par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Une étude co-dirigée par Yale, qui a examiné plus de 40 000 femmes enceintes, présente de nouvelles preuves soutenant la sécurité de la vaccination COVID-19 pendant la grossesse.
En effet, l’étude a révélé que la vaccination contre le COVID-19 pendant la grossesse n’était pas associée à une naissance prématurée ou diminuait de l’âge gestationnel lors de la comparaison entre les personnes vaccinées et les personnes enceintes non vaccinées.
Le trimestre au cours duquel la vaccination a été reçue et le nombre de doses de vaccin COVID-19 administrés n’étaient pas non plus associés à un risque accru d’accouchement prématuré ont découvert les chercheurs.
Les naissances prématurées (avant 37 semaines) et l’âge gestationnel (dans lesquelles les bébés naissent de plus petite taille que la normale) ont été associés à un risque plus élevé de mortalité infantile et d’invalidité.
Concernant la nouvelle étude, les auteurs ont utilisé les données de huit organisations de soins de santé participant au «Vaccine Safety Datalink» – un projet de surveillance de sécurité des vaccins. Parmi les personnes inclues dans l’étude, 10 064 cas, soit près de 22% ayant reçu au moins une dose de vaccin COVID-19 pendant la grossesse, ont déclaré les chercheurs.
La plupart (98,3 %) ont été vaccinés au cours de leur deuxième ou troisième trimestre, le reste (1,7 %) l’a reçu au cours de leur premier trimestre de grossesse. Près de 96 % des personnes vaccinées ont reçu un vaccin à ARNm développé par Pfizer-BioNTech ou Moderna.