TUNIS – UNIVERSNEWS (Politique) – De nouveau, l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE) a du pain sur la planche, pour préparer l’élection présidentielle d’octobre 2024 et dont la date vient d’être annoncée par le président de la République.
Pour ce faire, l’ISIE a annoncé, mardi, que son conseil tiendra une réunion le 4 juillet courant, afin d’adopter le calendrier des élections présidentielles de 2024 et de réviser la décision n°18 de 2014, du 4 août 2014 relatives aux règles et procédures de candidature pour les élections présidentielles. La polémique a enflé, au cours des derniers temps, sur la possibilité d’introduire des nouveautés à la loi électorale.
Selon les éléments fournis, le calendrier des élections sera comme suit :
- Tout d’abord, l’annonce par le président de la République, Kais Saïed, de la date des élections présidentielles du 6 octobre 2024, était conforme aux délais constitutionnels.
- Le 13 septembre 2024 serait la date du début de la campagne électorale, avec une date limite de dépôt des candidatures début août.
- Les journées du 4, 5 et 6 octobre 2024 sont désignés pour les élections à l’étranger, alors que celle du 6 sera pour les élections dans le pays.
- Le jour du silence électoral sera le 5 octobre 2024
Le porte-parole de l’ISIE, Mohamed Tlili Mnasri, a affirmé récemment que le conseil de l’Instance entamera ces jours-ci l’examen du processus des élections présidentielles, affirmant qu’il n’y aura pas de modification de la loi électorale de 2014 et que toutes les conditions antérieures pour la candidature aux élections présidentielles seront maintenues, en les adaptant aux conditions de candidature énoncées dans la nouvelle Constitution, notamment l’âge minimum de 40 ans, la nationalité tunisienne et l’interdiction de la double nationalité, ainsi que la jouissance des droits civils et politiques.
Une conférence de presse est prévue à l’issue de cette réunion, au siège de la sous-commission à la Kasbah.
Toutefois, maintenant, il faut attendre pour voir quelle sera la réaction des électeurs qui n’avaient pas montré beaucoup d’enthousiasme pour les autres échéances électorales qui avaient connu des taux de participation honteux… et, c’est à l’ISIE de mobiliser et de montrer son savoir-faire.