- Les risques identifiés sont la pénurie d’approvisionnement en eau, le ralentissement économique, la pénurie d’approvisionnement alimentaire, la dette publique et l’inflation
- La fragilité de l’État qui a été cité en 2024 comme un défi majeur pour les chefs d’entreprises n’a pas été cité dans cette édition de 2025
Tunis – UNIVERSNEWS (SEF) – UNIVERSNEWS (SEF) – Le World Economic Forum (WEF) a publié la 20ème édition de son rapport sur les Risques Globaux, un document de référence basé sur une enquête de perception réalisée en septembre 2024 auprès de 11 000 chefs d’entreprise de 113 économies et 909 experts issus de différents secteurs. Ce rapport identifie les menaces les plus sévères pesant sur chaque pays et fournit des recommandations stratégiques pour mieux gérer les risques globaux.
Pour le cas de la Tunisie, l’enquête a été menée par l’IACE, en tant que partenaire officiel du World Economic Forum, permettant ainsi de dresser un panorama des principaux risques auxquels le pays est confronté dans un contexte mondial en constante évolution.
Les cinq principaux risques identifiés par les chefs d’Entreprise interrogés sont la pénurie d’approvisionnement en eau, le ralentissement économique (récession, stagnation), la pénurie d’approvisionnement alimentaire, la dette publique et l’inflation. Hormis l’approvisionnement alimentaire qui est nouveau dans l’édition 2025, les autres défis sont les mêmes que ceux cités en 2024. Ainsi, la fragilité de l’État, qui a été cité en 2024 comme un défi majeur pour les chefs d’entreprises, n’a pas été cité dans cette édition de 2025.
Alors que l’inflation s’impose comme le premier défi dans certains cas comme l’Egypte et l’Algérie, alors qu’en Tunisie et au Maroc, c’est la pénurie d’approvisionnement en eau qui s’affiche comme le premier défi.
Au total, le rapport a identifié 33 risques globaux, répartis en 5 catégories à savoir : Sociétale, géopolitique, économique, technologique et environnementale. Le Top 10 des risques globaux pour 2025 est composé : conflit armé entre Etats (23%), événements climatiques extrêmes (14%), confrontation géoéconomique (8%), désinformation et fausses informations (7%), polarisation sociétale (6%), ralentissement économique (5%), changement critique des systèmes (4%), manque d’opportunités économiques (3%), érosion des droits humains et des libertés civiques (2%) et l’inégalité.
La perception des risques globaux diffère selon la catégorie d’âge des participants. Le risque de la récession économique par exemple tend à diminuer chez la population âgée.
Ainsi afin de renforcer la résilience nationale face aux défis globaux, le rapport a fourni des recommandations stratégiques pour mieux gérer les risques globaux dont la promotion du multilatéralisme, le développement des relations stratégiques, l’amélioration des cadres de gouvernance, l’optimisation des systèmes de suivi, la qualité des rapports et d’évaluation, l’élaboration d’un ensemble de normes mondiales et l’encouragement des politiques de travail flexible.