TUNIS – UN/AGENCES – Les velléités agressives de l’occupation israélienne ne s’est pas limitée aux territoires palestiniens, avec l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir à Tel Aviv, tout cela au vu et au su –et, même avec la bénédiction- des Occidentaux qui arguent que l’entité sioniste se défend contre les extrémistes.
En plus des problèmes majeurs dont souffrent les Libanais, voilà que Tel Aviv ajoute de l’huile sur le feu.
L’armée libanaise s’est déployée dans la zone où un char de l’armée israélienne a franchi la barrière technique le long de la frontière avec le Liban, selon l’Agence nationale d’information (Ani, officielle). Bien qu’il s’agisse du quatrième incident de ce type en moins d’une semaine, le char n’aurait pas violé la Ligne bleue, qui délimite la frontière entre le Liban et le territoire contrôlé par Israël.
Lundi, l’armée libanaise a indiqué sur Twitter qu’elle avait constaté qu’un barbelé avait déplacé par « l’ennemi israélien » en territoire libanais, de manière à violer la Ligne bleue. Cette ligne a été tracée en juin 2000 par l’ONU après le retrait israélien du Liban le 25 mai 2000, mettant fin à l’occupation qui avait débuté en 1982. Une grande partie de cette frontière reste contestée.
Une patrouille israélienne composée de trois bulldozers, d’un véhicule blindé de transport de troupes et d’une force d’infanterie a avancé au-delà de la barrière technique à Wadi Hounine, au Liban-Sud. L’armée libanaise était en état d’alerte dans la zone pour empêcher une violation de la Ligne bleue.
Mercredi dernier, les tensions se sont exacerbées lorsque des bulldozers israéliens ont franchi la Ligne bleue, nettoyant la zone près de la « barrière technique » de la colonie israélienne de Metoulla, non loin de Marjeyoun.
Si les violations terrestres israéliennes sont habituellement relativement rares, les forces aériennes israéliennes violent l’espace aérien libanais de manière quasi quotidienne.