TUNIS – UNIVERSNEWS – Des sources concordantes ont indiqué à UNIVERSNEWS que les établissements publics, entre entreprises, institutions, collectivités locales, gouvernorats, délégations et municipalités ont commencé à préparer les listes relatives des personnes recrutées dans le cadre de l’amnistie générale législative, en vue de les licencier ou de les mettre à la retraite anticipée, avant le mois de mars 2024. Ces licenciements et mise à la retraite seront réalisés par groupes, avec une moyenne d’un « contingent » tous les trois mois.
La décision d’interdire aux personnes bénéficiant d’une amnistie législative générale de travailler dans le secteur public et les collectivités locales est intervenue après que le président de la République ait rencontré avant-hier, vendredi, au palais de Carthage, la Première ministre et plusieurs ministres, conduits par les ministres de la Défense, de l’Intérieur et de la Justice, et lui a donné des instructions « explicites » sur la nécessité de « nettoyer l’administration » des intrus, comme il l’a dit.
Selon les données préliminaires, la décision du président de la République était basée sur des rapports « administratifs » et « sécuritaires », affirmant que la plupart des perturbations connues dans de nombreuses administrations et institutions publiques sont l’œuvre de ceux qui avaient bénéficié de l’amnistie. Infrastructures, routes et refus de répondre aux besoins des citoyens dans les institutions dans lesquelles ils travaillent.
Ces perturbations ont atteint le point de « saboter » de nombreux équipements, de perturber de nombreux aménagements liés aux infrastructures et à la voirie, et de refuser de répondre aux besoins des citoyens dans les institutions dans lesquelles ils travaillent.