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Le nouveau PDG aurait exigé comme salaire mensuel, l’équivalent de deux ans d’émoluments. Et en devises, SVP !!!
Le ministère du Transport et de la Logistique a annoncé, il y a une dizaine de jours la nomination de trois nouveaux PDG à la tête d’entreprises sous sa tutelle dont notamment la Compagnie aérienne nationale, Tunisair.
Or, si les responsables des deux sociétés ont rejoint leurs postes, celui de Tunisair n’a pas daigné le faire jusqu’à présent. Et selon des sources proches bien informées au ministère concerné, le nouveau PDG de Tunisair, Wassef Ayadi, aurait imposé une négociation de son salaire tout en proposant un montant mirobolant et trop loin du niveau habituel accordé au corps des PDG, fixé par des dispositions légales et administratives. Il aurait exigé comme salaire mensuel, l’équivalent de deux ans d’émoluments. Et en devises, SVP !!!
Plus encore ! Le même Wassef Ayadi aurait fait une proposition « indécente » consistant à limiter sa mission à deux ou trois mois, juste le temps, selon lui, de la « sauver » .
Face à ce comportement étrange de la part de « si Wassef » qu’on peut assimiler au proverbe bien de chez nous « la condition du célibataire à la veuve », les observateurs estiment qu’il aurait été plus judicieux de désigner un des cadres du secteur du transport aérien capable de prendre le taureau par les cornes et de prendre, sans tarder, les décisions qui s’imposent afin d’éviter à cette entreprise le scénario catastrophe recherché par certaines parties qui se reconnaîtront…
Noureddine HLAOUI