TUNIS – UNIVERSNEWS Le conflit entre l’Ordre des ingénieurs tunisiens (OIT) et les d’écoles privées d’ingénierie autour de la reconnaissance des diplômes et d’inscription au sein de l’Ordre a refait surface cette semaine. Une polémique a, en effet, éclaté après qu’une rumeur selon laquelle l’une des plus grandes écoles privées d’ingénierie – ESPRIT – aurait été exclue de la liste des établissements reconnus par l’OIT.
Cette situation est en train de s’amplifier et de prendre une tournure inquiétante pour les étudiants et leurs parents. Perdus, ils ne savant plus à quel saint se vouer et suivent avec inquiétude les accusations échangées entre l’OIT et ESPRIT.
Face à cette tournure inquiétante des événements, il est plus que jamais nécessaire que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique intervienne et tranche car il est le seul habilité à contrôler ces écoles qu’il a autorisé à exercer sur le territoire tunisien afin de s’assurer de leur respect du cahier de charge et de la qualité de leur formation.
Ainsi, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Secherche Scientifique, Moncef Boukthir, a déclaré ce mercredi 7 septembre 2022, que son département reconnaît les diplômes des ingénieurs issus des facultés privées.
Dans une déclaration au quotidien Assabah, Boukthir a assuré que le ministère doit protéger les diplômés du privé. Il s’agit d’établissements qui existent et que l’Agence tunisienne d’évaluation et d’équivalence dans l’enseignement supérieur créée en juin 2022, aura comme tâche d’évaluer l’enseignement supérieur public et privé.