
Tunis, UNIVERSNEWS (NAT) – Le ras-le-bol est général… concernant les élections qui se succèdent et qui se ressemblent, à tel point que le taux de participation a atteint, pour le suffrage qui s’est déroulé à Bizerte n’a pu attirer que 2,2% des électeurs inscrits et qui viennent réveiller les responsables de l’Instance supérieure indépendante pour les élections de leur torpeur… Parce que l’organisation d’un scrutin ressemble à une routine, mais le faire réussir et être capable d’inciter les électeurs à se rendre aux urnes… c’est le hic.
Peut-on considérer le nouvel élu de Bizerte, comme celui de toute la région, alors que seulement moins de deux mille électeurs ont daigné se déplacer en cette période de canicule pour voter, ce qui a permis au candidat Adnane Allouche de remporter le siège vacant. Allouche succède ainsi au député défunt Sami Essaïed pour le restant de la législature 2022-2026.
Le conseil de l’ISIE n’avait pas d’autre choix que d’entériner les résultats soit 995 voix pour le gagnant (50,43 % des suffrages exprimés) qui n’a dépassé son concurrent, Mahmoud Essaïed que de 17 voix (978 voix, soit 49,57% des suffrages exprimés) et cela est pire que les scrutins qui avaient précédé, surtout que certains ont dépassé les 10%.
Certes, ce phénomène n’est pas propre à la Tunisie et il se mondialise, mais, il faut en tirer les enseignements nécessaires et faire en sorte que les scrutins attirent et que les candidats soient représentatifs, avec des programmes et des feuilles de route pour tout leur mandat.