- Scènes de violences inouïes et acte de pillages rappelant 2011, « Al Jazeera en moins » !
- La gauche se dévoile et appelle à une adhésion massive aux « protestataires… »
Les émeutes se sont poursuivies, dès la nuit tombante de la soirée d’hier dimanche 17 janvier 2021un peu partout à travers le pays. On s’en doutait après la soirée tumultueuse de samedi, mais on n’a jamais pensée qu’elle serait encore plus violence et encore plus pleine de casse.
Les troubles ont pris une tournure dangereuse et, surtout, une forme généralisée. En effet, plusieurs périphéries de la capitale, la région du Sahel, Sousse, Ksar Helal, Moknine, Bizerte, Sidi Bouzid, Jelma, Sfax, Gafsa, Nabeul, El Haouaria.
Des feux d’artifice, des projectiles et des pierres lancés par les manifestants, qualifiés par certains de « casseurs », face aux forces de l’ordre qui se sont retrouvées, à plusieurs reprises et dans plus d’une région, débordées se contentant de leur renvoyer du gaz lacrymogène pour les disperser.
D’où l’implication d’éléments de l’Armée nationale pour prêter main forte à la Police comme l’a indiqué le porte-parole du ministère de la Défense afin de contribuer au rétablissement du calme
Il faut dire que l’acharnement des « protestataires » était tellement violent qu’on craignait le pire à tout moment et que ça dégénère vers des situations incontrôlables.
Mais ce qui est nouveau, c’est qu’on commence à y voir plus clair grâce à des indices indirects. En l’absence de précisions sur l’identité de ces casseurs, à part celles qu’ils sont, pour la plupart d’entre eux, qu’ils sont de mineurs contre lesquels on ne peut rien ou presque, juridiquement parlant, bien entendu.
Et malgré l’annonce de l’arrestation de centaines de ces jeunes, rien n’a filtré sur leur provenance, qui se trouve derrière eux, qui commande et synchronise leurs mouvements dans le sens qu’ils ont lieu, curieusement, aux mêmes instants dans plusieurs endroits.
Les faits nouveaux, venant faire un éclairage sur ces tristes événements, émanent de ce communiqué rendu public par l’Union générale des étudiants de Tunisie (UGET), d’obédience gauchiste pure et dure, qui proclame, sans la moindre équivoque, voire avec un air de triomphalisme, son soutien inconditionnel et affirme qu’elle « adhère aux mouvements nocturnes tout en précisant qu’elle est déterminée à poursuivre la lutte pour le réalisation du processus révolutionnaire.. »
L’UGET appelle, selon le même communiqué, « toutes forces nationales progressistes à adhérer à ces mouvements de protestation de la part des enfants du peuple, à les encadrer dans le but de faire chuter le régime le système au pouvoir… ».
Le Bureau régional de Ben Arous du POCT a publié, de son côté un communiqué, rappelant celui de l’UGET, dans lequel il annonce « son soutien aux mouvements de protestations pacifiques de jeunes revendiquant leur droit à une vie décente et a appelé ses affiliés à y participer pour les encadrer, les diriger et les protéger des tentatives d’infiltration ».
D’autres indices proviennent de certaines pages Facebook qui soutiennent les contestations. L’une d’elles, à titre d’exemple, intitulée « toutes les infos sur les protestations » de janvier 21, serait proche du mouvement apparenté à Ridha Mekki Chiheb, dit Lénine dont les liens avec Kaïs Saïed sont indéniables.
A noter que les casseurs, s’en sont pris, durant toutes les nuits de casse, à la grande surface dénommé « Aziza », et ce dans plusieurs villes du pays ?
En tout état de cause, les choses sembles se corser d’où les inquiétudes allant crescendo quat aux éventuelles dérapages dans le sens où tout rappelle 2010/2011, Al Jazeera en moins !! A bon entendeur, salut…
Noureddine HLAOUI