- Création d’un couloir ou d’un espace « safe » et protégé où le virus a une circulation quasi nulle
- Une certaine presse irresponsable, et versant dans le sensationnel, fait propager la désinformation et les rumeurs
La situation sanitaire en Tunisien due au Coronavirus n’est certes pas facile, à l’instar de ce qui se passe dans le monde entier.
La gestion de cette pandémie sanitaire a connu des fortunes diverses selon les pays et leurs moyens financiers et leurs logistique et autre infrastructure sanitaire et hospitalière.
En Tunisie, pour des raisons, souvent extra-sanitaires, la situation n’a pu être maîtrisée, en bonne partie, à cause de la dispersion des efforts au vu des polémiques entre les différents responsables et autres décideurs, ce qui nous a donné un paysage confus et hétérogène.
Résultat à la course : nous n’avons ni une stratégie claire ni une approche efficace pour juguler le fléau.
Cependant est-ce une raison pour certains médias locaux d’en profiter, dans le cadre de la guerre politique qui sévit dans le pays depuis de longs mois, pour exagérer les faits et diaboliser le pays.
Une certaine presse irresponsable, racoleuse et cherchant le buzz vit en Tunisie du sensationnel, même quand il n’est basé que sur de la désinformation et les rumeurs ou de la suspecte connivence politique.
Cette presse irresponsable est relayée par certains médias à l’étranger qui s’en prennent à cœur joie pour aller dans une feuille de route hostile aux intérêts de la Tunisie. Il y a même des lobbies qui, pour des raisons économiques inavouées invoquent les données sanitaires pour diaboliser leurs adversaires par calcul économique.
Dans ce contexte cacophonique, et face à un déficit de communication officielle, le tourisme tunisien souffre et se retrouve bien parti pour passer par une nouvelle saison blanche cet été 2021.
Une partie de la presse tunisienne terrorise les citoyens dans le pays et crée une psychose injustifiée à l’étranger qui pourrait amener certains pays, à commencer par l’Europe, à classer la Tunisie sur la liste rouge.
La Turquie a été classée Rouge il y a deux semaines et très vite les Turques sont montés au créneau auprès de leurs homologues européens pour n’y rester qu’une semaine et redescendre Orange rejoignant la Tunisie et le Maroc. L’équation étant faite de sanitaire mais aussi de social, de politique et d’économique.
En Tunisie, depuis mai 2020, le pays a mis pourtant en place un périmètre sécurisé par un protocole sanitaire strict conçu par le ministère du Tourisme, celui de la Santé et les Instances représentatives des professions du secteur du tourisme.
Un protocole qui respecte les gestes barrières et qui a permis la création d’un couloir ou d’un espace sanitairement Safe et protégé où le virus a une circulation quasi nulle même si le 100% n’existe nulle part dans le monde. Masques, gel, distanciation, jauge à 50% dans les transports touristiques et les hôtels etc…
De plus, depuis début juin, le personnel du secteur susceptible d’être en contact avec la clientèle a été déclaré par les autorités tunisiennes, prioritaire pour être vacciné et une campagne, a été lancée dans ce sens.
Eu égard à ces données qui font de ce périmètre une zone Verte, comment peut-on instaurer côté français l’obligation de justifier d’un motif impérieux pour les personnes non vaccinées désirant se rendre pour les vacances en Tunisie cet été. Pour preuve que ce périmètre est fiable et pour information, la Tunisie vient de recevoir ces dernières semaines 54.000 touristes de différentes nationalités et aucun cas de contamination à la COVID n’a été détecté ou signalé.
Le secteur du tourisme comme tout le reste de l’économie tunisienne n’en peut plus d’être à l’arrêt. Il est à rappeler que 4 millions de Tunisiens vivent d’une manière directe ou indirecte du tourisme.
Espérons que Monsieur Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d’État chargé du Tourisme, et Monsieur le ministre Délégué Jean Baptiste Djebbari chargé des Transports, sauront apprécier la situation pour lever le plus rapidement possible l’obligation du motif impérieux pour les personnes non vaccinées désirant partir passer leurs vacances dans les hôtels tunisiens dans le cadre de voyages organisés par les professionnels du secteur. Un test PCR à l’entrée et éventuellement un test antigénique au retour seront largement suffisants pour détecter d’éventuelles personnes porteuses du virus.
La Rédaction