
Tunis, UNIVERSNEWS (Divers) – Il existe des criminels qui usent d’armes blanches pour braquer les usagers de la route innocents, quitte à enfoncer mortellement un poignard dans corps de leurs victimes. Il y a les assassins, attirés par une tache noire dans l’œil (Zahouari) d’un enfant, tache synonyme d’un trésor caché quelques part, dit-on, et qui payent des millions de nos millimes pour acheter les encens et payer chèrement les honoraires d’un charlatan qui ose, finalement, égorger un enfant à l’endroit qu’il prétend abriter un trésor enfoui. Il y a une autre catégorie de criminels coléreux qui ne reculent devant rien pour asséner sauvagement un coup de couteau à une personne pour s’emparer de son porte-monnaie avant de prendre la poudre d’escampette. Sans oublier ceux qui égorgent des poules noires pour chercher un trésor inexistant.
Les deux crimes affreux perpétrés dernièrement par des assassins sauvages, sans cœur, ont été condamnés par tous les Tunisiens. Le premier est survenu le 26 juin dernier à Sbikha du gouvernorat de Kairouan quand un jeune chercheur de trésor obtempéra aux ordres d’un charlatan en usant d’une fourchette pour arracher l’œil droit de sa moitié, lui faisant perdre la vue, mais pas la vie, heureusement, et ce grâce aux efforts louables du cadre médical et paramédical du CHU Sahloul de Sousse. Le deuxième a eu lieu la nuit du 29 à 30 juin dernier à Kesra du gouvernorat de Siliana, quand un époux en état de colère extrême tenta de punir à sa façon sa moitié à la suite d’une dispute conjugale, en essayant de lui crever les yeux, sans y parvenir, avant de s’enfuir, laissant sa victime dans un état grave qui a nécessité son hospitalisation au service des soins intensifs à l’hôpital régional de Siliana.
Tout un chacun a condamné ces crimes odieux et tous attendent un jugement sévère contre les assassins, ce qui allégera un tant soit peu les souffrances des deux victimes et leurs familles encore sous le choc et toutes les composantes de la société qui demandent que justice soit faite. (N.K.)