- Deux députés, qui se disent des « lions », battent impunément une Femme tunisienne à l’ARP
- Absence curieuse des forces progressistes qui se contentent de « dénoncer »…
- La Convention de siège du Fonds de développement qatari passe en catimini sans la moindre possibilité de vérification !
- Ennahdha sur une pente glissante face à la montée irrésistible du PDL et de sa présidente
La journée du mercredi 30 juin 2021 est à marquer d’une pierre noire dans l’histoire de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) lors du présumé débat sur la convention de siège du Fonds de développement qatari (QFFD).
Jamais une pélénière n’a été aussi houleuse et marquée par des tensions inouïes allant juqu’à l’agression physique à deux reprises.
En effet, à peine quelques heures après les coups de poings assenés au dos de la présidente du bloc du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, par l’ex du groupe extrémiste et takfiriste, Sahbi Smara, après avoir été un des serviteurs de l’ancier régime, c’est l’innommable Makhlouf qui s’est chargé de donner des coups de pieds et autre jet d’une bouteille d’eau contre la même députée.
Le même « bandit », a débité à l’encontre de la même députée femme une série d’insanités et des propos injurieux et orduriers, indignes d’un homme qui se dit représentant du peuple.
Ces agressions ont suscité des réactions unanimes chez la classe politique, émanant notamment de Mohsen Marzouk, de Samia Abbou, de Saïda Garrach, alors ques les bandits d’al-Karama et leurs protecteurs d’Ennahdha continuent à faire du suivisme derrière le Cheikh qui n’a même pas le courage d’assister aux plénières se cachant derrière une femme qui s’est révélée au-dessous de tout
En effet, Samira Chaouachi n’a fait aucune réaction aux violences avant de s’élever contre l’empêchement de diffusion par les caméras de la Télévision nationale sous prétecte qu’il faut respecter la liberté d’information.(sic !).
Ainsi des partis politiques, dont notamment Afek Tounes, Béni Watani et Machoû Tounes ont publié des communiqués de soutien, tout comme le bloc parlementaire de la Réforme nationale.
D’autres personnalités nationales dont on citera Bochra Bel Haj Hamida, Yosra Frawes, Mounir Charfi, Said Aïdi et autre Saïda Garrach ont condamné les agressions subies par Abir Moussi
A noter que plusieurs voix se sont élevées pour dire que le parti islamiste et son « pare-àchoc » al-karama ont fait monter les enchères d’une manière délibérée afin de faire de l’ombre aux révélations fracassantes faites par le comité de défense des deux martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi avec des chiffres et des preuves irréfutables à l’appui.
En tout état de cause, même si la Convention de siège est passée vers minuit en catimini, Abir Moussi a réussi à mettre à l’index la clique « servile » aux intérêts du Qatar, sachant que ce genre de faits abominables ne fait que renforcer le PDL et sa présidente qui continuent à caracoler en tête des sondages.
Le dernier en date est celui d’hier rendu public par Emrhod consulting plaçant le PDL en tête des intentions de vote avec plus de 40% alors qu’Ennahdha se trouve au plus bas avec à peine 18% !!!
Alors, Ennahdha se trouve, ainsi, selon les différents avis des observateurs, sur une pente glissante. Jusqu’où ?!
N.H