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Les membres du staff du cabinet présidentiel jouent à la « classe morte »
Les observateurs ont constaté l’absence presque totale des journalistes lors des différentes péripéties de la visite du président turc, Rejeb Tayeb Erdogan en Tunisie.
Outre le fait que la visite, pourtant officielle, n’ait pas été annoncée à l’avance comme le veulent les traditions d’usage et la logique, les journalistes ont été ignorés et même ceux qui ont tenté de joindre certains membres du staff du cabinet présidentiel n’ont pu y avoir accès car ces derniers étaient inscrits aux « abonnés absents ».
Zied Dabbar, membre du bureau du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a indiqué, aujourd’hui mercredi 25 décembre 2019, via un post sur sa page officielle Facebook, que les « journalistes ont été empêchés de couvrir la visite du chef d’Etat turc » avant d’ajouter que les « responsables de la communication à la présidence de la République étaient totalement absents en en éteignant leurs téléphones », jouant ainsi à ce qu’on peut appeler la « classe morte ».
D’ailleurs, nombreux sont les observateurs qui comparent l’attitude de des membres de l’équipe du cabinet présidentiel à celle « d’un service secret » dans le sens où tout est filtré et où tout accès à l’information relève du miracle puisque cela obéit à la bonne volonté des membres de ce staff.
Noureddine H.
