TUNIS – UNIVERSNEWS – La séance de négociation, qui a réuni ce vendredi, les délégations du gouvernement et de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), n’a pas abouti à un accord en raison de divergentes de vues sur les taux des augmentations des salaires du secteur public et de la fonction publique et la date d’effet.
Le secrétaire général-adjoint du syndicat Slaheddine Salmi a indiqué que « les négociations se sont arrêtées en raison de l’absence de progrès sur le point de l’augmentation des salaires, notant que le gouvernement n’a pas rejeté le principe de l’augmentation, mais les points de vue divergeaient sur son pourcentage et la date d’effet.
Il a révélé que « la centrale syndicale a renoncé aux augmentations pour l’année 2020, en raison des retombées de la pandémie de Covid-19, ainsi que pour l’année 2021, proposant de calculer l’augmentation à partir de janvier 2022, à condition qu’elle couvre les années 2022 et 2023, mais le gouvernement a proposé un taux inacceptable, avec date d’effet à partir de 2023, 2024 et 2025, ce qui a été rejeté par la délégation de l’UGTT.
Salmi a estimé que le gouvernement veut faire avancer la négociation sur l’augmentation des salaires pour être en conformité avec le programme de réformes majeures qu’il a soumis au Fonds monétaire international (FMI), qui prévoit de comprimer la masse salariale.
Le responsable syndical n’a pas dévoilé les taux de l’augmentation proposé par les deux parties, mais le syndicat avait annoncé hier, lors d’une conférence de presse pour présenter des options économiques alternatives, qu’il réclamait un taux équivalent à celui de la croissance du PIB.
Il a indiqué qu’il est peu probable que de futures sessions aient lieu, déclarant : « Nous attendrons les propositions du gouvernement pour sortir de l’impasse dans ces négociations ».
La séance s’est déroulée en présence de Slaheddine Salmi, Hfaïedh Hfaïedh, Sami Tahri et Moneem Amira, et du côté gouvernemental, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle Nasreddine Nsibi, la ministre des Finances, Siham Nemsia, le ministre des Transports Rabii Méjidi, la ministre de la Justice Leila Jaffel et la secrétaire générale du gouvernement Sarah Rajab.
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