Les prix du pétrole sont en hausse en ce moment. Une première depuis 2018. En effet, les prix de l’or noir ont fini lundi 21 juin à leur plus haut, soutenus par la demande et l’élection du conservateur Ebrahim Raïssi en Iran. Une situation qui risque de compliquer les négociations sur le nucléaire iranien et de retarder le retour de millions de barils sur le marché indique Capital.
Le candidat ultra-conservateur, proclamé vainqueur samedi de l’élection présidentielle iranienne, doit succéder au modéré Hassan Rohani en août. Bien qu’issu d’un courant politique se caractérisant par l’antiaméricanisme et le rejet de l’Occident, Ebrahim Raïssi a néanmoins rappelé pendant la campagne que la priorité était d’obtenir la levée des sanctions pour sortir le pays de l’ornière.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a fini à 74,90 dollars à Londres, en hausse de 1,89% ou 1,39 dollar par rapport à la clôture de vendredi. A New York, le baril de WTI pour le mois de juillet a gagné 2,82% ou 2,02 dollars, à 73,66 dollars.
Si les prix se maintiennent jusqu’au début du mois prochain, cela ne fera qu’augmenter la probabilité que l’Opep ouvre davantage les vannes. Les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés se retrouveront à partir du 1er juillet par visioconférence afin de statuer sur leurs quotas de production à compter du mois d’août.