TUNIS – UNIVERSNEWS – Comme à son habitude, la chaîne de télévision qatarie, Al Jazeera ne rate pas une occasion pour servir tribune à Rached Ghannouchi, chaque fois qu’il chercher à faire passer un message, en vue de semer la sédition et la zizanie. La chaîne qui est un soutien indéfectible des mouvements islamistes extrémistes, dans le monde, et particulièrement Ennahdha, a réalisé une interview au gourou du mouvement islamiste dans lequel il joue encore la victimisation, en tentant de promouvoir l’idée que le mouvement est pris pour cible et que Saïed s’efforce en l’accusant de terrorisme de l’exclure de l’arène politique.
Il a souligné que « le mouvement n’a aucune ambition de pouvoir, mais cherche plutôt à s’aligner sur la volonté du peuple », accusant Saïed d’avoir renversé la démocratie en insistant sur l’organisation d’élections législatives basées sur le choix des personnes et qui exclue les partis.
Le président d’Ennahdha a également déclaré que le projet de Kaïs Saïed est de fonder un système semblable à toutes les dictatures basées sur des leaderships qui se rapportent à une seule personne, comme Kadhafi et autre.
Le chef du parti islamiste a également reconnu que son parti avait commis une erreur politique tout en spécifiant qu’il ne s’agit pas d’un acte de traitrise. Il a avoué avoir mal évalué Kaïs Saïed en rappelant que ce dernier avait porté des slogans révolutionnaires et avait pris position pour la Palestine. Concernant les soupçons de blanchiment d’argent et les affaires terroristes dans lesquelles sont impliqués certains leaders du parti, Rached Ghannouchi a confirmé l’existence de cinq affaires le concernant. Il a considéré que le véritable objectif derrière ces accusations était de déplacer le dossier d’Ennahdha du terrain politique au terrain judiciaire pour faciliter son éviction de la scène politique.
Mais, ce qui est grave c’est que, dans sa déclaration, Ghannouchi appelle presque à la révolte, en affirmant que le soulèvement massif approche et que Saïed ne pas trop compter sur la force -en référence à la sécurité et à l’armée- parce que l’armée a été faite pour protéger les citoyens, pas pour défendre l’oppression et dictature -selon lui-. Il a indiqué, dans ce sens, que l’armée ne tirera pas un seul coup de feu pour défendre le président de la République, Kaïs Saïed.
Ghannouchi a, en outre, affirmé qu’il ne briguera pas un autre mandat à la tête d’Ennahdha et qu’il a décidé de laisser « sa » place à « un frère ou une sœur »… Et dire que le gourou n’a pas, seulement, détruit le pays, mais qu’il en a fait de même pour son parti.